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Expositions

Avec Vacheron Constantin et quelques autres, l’horlogerie s’invite au musée

jeudi, 14 juillet 2011
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Michel Jeannot
Journaliste spécialisé, BIPH

“L’éternité, c’est long, surtout vers la fin. ”

Woody Allen

Michel Jeannot dirige, en Suisse, le Bureau d’information et de presse horlogère (BIPH), une équipe de journalistes collaborant avec une dizaine de médias dans le monde.

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4 min de lecture

Première grande exposition publique pour la manufacture genevoise, qui présente jusqu’au 14 août au Musée national de Singapour « Treasures of Vacheron Constantin – A legacy of watchmaking since 1755 ». À l’instar de ce rendez-vous singapourien, la présence horlogère dans les musées n’est pas nouvelle, mais elle tend à se généraliser.

Cartier, Breguet ou Louis Vuitton notamment ont déjà l’expérience des musées. Pour Vacheron Constantin, l’exposition qui se tient jusqu’au 14 août au Musée national de Singapour est une véritable première. Nécessité d’ancrer son savoir-faire dans un patrimoine historique, social et artistique, volonté de reconnaissance pour cet « art horloger » séculaire sont autant de raisons qui soutiennent les liaisons qu’entretiennent manufactures et institutions culturelles. Une façon de donner une dimension nouvelle au véritable luxe – mais surtout aux artisans qui perpétuent ses savoir-faire – et de lui offrir une caution à une époque où le porte-monnaie et le compte en banque semblent souvent les dernières valeurs de référence.

Née de la « nécessité d’un temps de réflexion » dans la démesure d’après-crise, l’exposition que le Musée national de Singapour présente en collaboration avec Vacheron Constantin va bien au-delà des prouesses de la manufacture. C’était la condition de son intérêt, et voilà qui est parfaitement réussi.

L’expression d’un travail communautaire

À travers l’histoire de l’horlogerie genevoise, de ses débuts, des conditions de son développement et de ses hauts faits, que retrace l’exposition singapourienne, Vacheron Constantin trouve naturellement et légitimement sa place. Et une place de choix puisque la manufacture genevoise y déploie ses activités depuis 1755. « Au gré de ce voyage, nous prenons conscience que la longue histoire de l’horlogerie non seulement concentre les développements et les innovations techniques, mais également qu’elle reflète l’évolution du temps, de l’histoire en général, des tendances et des modes de vie », a tenu à souligner Chor Linn, directeur du Musée national de Singapour.

« Cette première grande exposition pose les prémices d’un long périple culturel pour conter la richesse de notre histoire, en écho à celle de la Haute Horlogerie, relève Juan Carlos Torres, directeur général de Vacheron Constantin. Une histoire qui demeure celle d’une des plus belles démonstrations d’un travail communautaire, où chaque montre est le fruit d’une symbiose de talents et de la rencontre d’hommes et de femmes qui unissent leurs savoir-faire dans une même création. Il est de notre devoir de veiller à transmettre cet héritage humain, inestimable empreinte laissée à l’histoire. »

Regarder le passé pour construire l’avenir

Conçue tel un voyage initiatique autour de l’esprit des artisans cabinotiers du 18e siècle – un atelier de l’époque a été reconstitué –, l’exposition est une invitation à la découverte de l’évolution de la mesure du temps, de ses métiers et de l’influence des courants artistiques. Une trilogie qui rythme l’histoire de Vacheron Constantin. Au total, quelque 180 garde-temps issus du patrimoine de Vacheron Constantin sont présentés, parmi lesquels la première montre de poche de la maison, signée « J : M : Vacheron à Genève » et datée de 1755, année de création de la société. Autre pièce majeure, la montre de poche Les Bergers d’Arcadie, datant de 1923, qui exprime les talents conjugués des horlogers, émailleurs et graveurs de la manufacture. Une peinture miniature en émail grand feu, technique genevoise, représentant fidèlement et dans les moindres détails le célèbre tableau de Nicolas Poussin en orne le dos. La richesse de l’exposition tient également aux autres documents mis en scène, ainsi qu’aux machines et outils représentatifs de l’art horloger à travers les siècles.

« Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur », aimait à dire Winston Churchill. À la lumière de ses 255 ans d’histoire, Vacheron Constantin a de quoi regarder très loin dans le passé, comme en témoigne l’exposition de Singapour. De bon augure pour construire le futur.

Article paru dans le WtheJournal.com

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