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Blancpain, des profondeurs marines aux complexités...
Baselworld

Blancpain, des profondeurs marines aux complexités terrestres

lundi, 6 mai 2013
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Cette année, Blancpain arrive avec deux pièces exceptionnelles dans la collection Le Brassus : un Carrousel Répétition Minutes Chronographe Flyback et un Tourbillon Carrousel, soit deux combinaisons de complications inédites à ce jour qui viennent s’ajouter à la liste des réalisations hors norme de la Maison. Comme le dit Blancpain, non sans un certain réalisme : « Rares sont les marques horlogères en mesure de proposer des modèles d’une grande complexité et plus rares encore celles qui conçoivent de tels mouvements elles-mêmes. »

Deux premières mondiales

Les trois complications du premier modèle sont en effet de grands classiques chez Blancpain. Le carrousel, quasi tombé dans l’oubli, était réhabilité par la Maison en 2008. La répétition minutes, déjà largement optimisée au sein de la manufacture, se dote ici d’un régulateur volant afin de réduire le bruit de fond du mécanisme. Quant au chronographe flyback avec roue à colonne et embrayage vertical, il arrive dans cette version sous la forme d’un dispositif inhabituel, soit un compteur 30 minutes au centre du calibre. Conjuguer ces trois mécanismes au sein d’une même pièce au cadran ajouré relève d’une maîtrise horlogère accomplie. Cette maîtrise s’exprime également dans la Tourbillon Carrousel. On connaît en effet le tourbillon, peut-être un peu moins le carrousel, mais allier ces deux complications dans un même mécanisme avec deux cages indépendantes reliées par un différentiel qui transmet la moyenne de marche des deux régulateurs à l’affichage des heures était une gageure jamais entreprise.

Ces deux systèmes ont le même objectif, mais ils se différencient l’un de l’autre par leur construction. Dans le cas du tourbillon, la cage est reliée au barillet à travers un unique train de rouages, contre deux pour le carrousel, le premier pour la transmission de l’énergie vers l’échappement, le second pour le contrôle de la vitesse de rotation de la cage. « La différence entre les deux systèmes consiste donc en une construction plus étudiée et plus riche en composants pour le carrousel, mais la cohabitation des deux est un réel défi », détaille Blancpain, qui épingle une nouvelle première mondiale à son tableau horloger.

La Fifty Fathoms fête ses 60 ans

Malgré ces prouesses techniques, Blancpain a toutefois préféré mettre l’accent, lors de ce dernier Salon horloger, sur un autre garde-temps qui lui colle à la peau : la Fifty Fathoms, dont le premier modèle date de 60 ans. Pour célébrer cet anniversaire, la Maison du Brassus présente une version Bathyscaphe, déclinée en gammes homme et femme, qui adopte des lignes résolument « vintage », non sans inclure les dernières technologies de la marque, dont un spiral en silicium et une échelle de mesure en Liquidmetal, un alliage métallique amorphe incrusté dans la céramique de la lunette. Depuis sa création, la Fifty Fathoms a connu de multiples variantes, complications horlogères incluses, mais cette dernière édition marque un retour aux sources. Celles qui ont fait de Blancpain une Maison estimable, tombée dans l’oubli durant quelques décennies, mais qui revit aujourd’hui avec « honos et virtus », selon la mythologie romaine voulant que l’une soit la récompense de l’autre…

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