On a beau le dire et le répéter, plus aucun amateur de hauts-fonds ne s’aventure en mer sans porter à son poignet un ordinateur de plongée, petite merveille de technologie et paramètre de survie indispensable. Face à ce constat, on pourrait facilement croire que les horlogers font la sourde oreille. À quoi bon, en effet, produire des montres mécaniques de plongée, aussi robustes et fiables soient-elles, si elles servent essentiellement à se prémunir de l’eau de vaisselle ? Car force est de constater qu’une montre étanche à 30 mètres n’a d’étanchéité que le nom, c’est bien connu. Faute de pression, les joints ne sont pas suffisamment compressés pour être fiables à 100 %. Dans ce contexte, inutile de dire qu’arborer une petite merveille faite pour résister à des profondeurs de quelque 300 mètres est du plus bel effet.
C’est probablement pour cette raison que la montre de plongée figure dans le catalogue de toute Maison horlogère qui se respecte. Il fut un temps où les garde-temps dotés d’un chronographe posaient son homme, ou sa femme, comme le digne descendant d’une grande lignée d’aventuriers. Aujourd’hui, c’est potentiellement une sortie de mer à la Ursula Andress dans Dr No ou à la Daniel Craig dans Casino Royale, pour paraphraser James Bond, qui ne cesse d’impressionner. Et tant pis si les cours de plongée n’ont pas été à l’ordre du jour des vacances précédentes. Qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse, disaient nos éclairés anciens. En ce qui nous concerne, qu’importe la pataugeoire, pourvu qu’on ait la bonne montre au poignet. Une montre qui affiche l’heure sans que l’on ait besoin de lunettes pour la lire, qui scintille dans la nuit comme un sapin de Noël, qui fonctionne sans broncher quel que soit le choc subi, qui résiste à tous les temps, inondations comprises. En un mot, une montre comme on les aime. La meilleure amie de l’homme en ces temps estivaux !