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Grand Seiko, la mécanique horlogère japonaise à son sommet
Baselworld

Grand Seiko, la mécanique horlogère japonaise à son sommet

mardi, 1 avril 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Née en 1960, la Grand Seiko est clairement la meilleure carte de visite de la manufacture japonaise dans l’univers des montres mécaniques. Elle en apporte une nouvelle preuve cette année avec un modèle GMT à haute fréquence mesuré aux exigences du Contrôle officiel suisse des chronomètres.

Qui dit « Seiko » pense immanquablement à la technologie du quartz avec laquelle la marque a créé un véritable raz-de-marée dans les années 1970 et plus récemment aux mouvements « Spring Drive » ou « Kinetic » alliant ingénieusement horlogerie traditionnelle et maîtrise de l’électronique. Plus rarement, Seiko fait parler d’elle pour ses compétences dans la montre mécanique, un univers où, pourtant, la Maison a largement fait ses preuves, qui s’expriment pleinement dans sa collection Grand Seiko née en 1960. C’est en effet oublier un peu rapidement que Seiko a été fondé en 1881 par Kintaro Hattori et que la marque a eu des décennies pour « se faire la main » en tant que fabricant d’horloges puis de montres-bracelets proprement incontournable dans l’Archipel. Peu de manufactures helvétiques peuvent revendiquer un niveau d’intégration aussi poussé que celui de la Maison.

À l’occasion du 150e anniversaire des relations diplomatiques entre la Suisse et le Japon fêté cette année, Shinji Hattori, arrière-petit-fils du fondateur, président et CEO de Seiko, s’est fait fort de rappeler que la marque qu’il dirige partage les mêmes valeurs qu’une « certaine » horlogerie helvétique. Il s’est surtout plu à souligner que la production de la marque n’a pas à rougir devant les garde-temps qui sortent des ateliers du pays de Baselworld. Au Salon international de l’horlogerie et de la bijouterie, Seiko inaugure d’ailleurs cette année un nouveau stand dont la moitié de la surface est précisément dévolue à la Grand Seiko. Un espace animé par une exposition historique dédiée à ce modèle qui n’a jamais pris place en Europe, espace également occupé des maîtres artisans, graveurs notamment, venus faire la démonstration de la place qu’occupent les métiers d’art au pays du Soleil levant.

Prospex Kinetic GMT Diver
Le nouveau calibre 9S86

Tout a donc été savamment orchestré pour présenter la dernière née de la collection Grand Seiko, un modèle doté du nouveau calibre 9S86 à double fuseau horaire réglable de manière indépendante et réserve de marche de 55 heures. Particularité de cette motorisation : un rythme de battement à haute fréquences soit 36’000 alternances/heures et une régularité de marche à faire pâlir d’envie des meilleurs régleurs de la planète horlogère. Les dirigeants de Seiko se font en effet fort de rappeler que ce nouveau mouvement, dérivé du 9S85, a été mesuré avec des écarts de marche de − 3/+ 5 secondes par jour, soit des marges de tolérance encore plus drastiques que celles du Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC), qui certifie, après la batterie de tests en vigueur, tout mouvement fonctionnant dans une marge comprise entre − 4/+ 6 secondes par jour. Comme le dit modestement la marque japonaise, chaque Grand Seiko est une représentation de l’essence même de l’horlogerie.

Pour compléter la collection en cette année 2014, Seiko présente également cinq nouvelles références qui rendent hommage au modèle d’il y a exactement 60 ans, connu sous le nom de « Self-dater » (date instantanée), à savoir la première Grand Seiko équipée d’un quantième, étanche à 50 mètres. Pour mémoire, l’année suivante, Seiko lançait sa première montre de plongée étanche à 150 mètres pour celle-là, un garde-temps mécanique bien évidemment qui ouvrait encore une fois un nouveau champ d’application où la marque a également fait montre de tout son savoir-faire. Exemple de l’année : la Prospex Kinetic Diver’s GMT étanche à 200 mètres. Une montre qui sied parfaitement à Novak Djokovic, nouvel ambassadeur de la marque.

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