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Ne tirez pas sur le pianiste !
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Ne tirez pas sur le pianiste !

mardi, 10 mars 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Les métiers d’art représentent un patrimoine culturel à protéger et à préserver. Pour mieux les faire connaître et les valoriser se tiennent les Journées européennes des Métiers d’art, dont la 9e édition aura lieu fin mars*. En Suisse, les cantons de Genève, de Vaud et du Jura sont de la partie et Vacheron Constantin est partenaire de la première heure.

Ils représentent près de 5 % du PIB de l’Union européenne, soit quelque 600 milliards de dollars, et occupent pas moins de 8,5 millions de professionnels dans la zone. « Ils » ? Les métiers d’art, dont on reconnaît aujourd’hui toute l’importance, à la fois culturelle et économique. Tel n’a pas toujours été le cas, tant s’en faut. Comme l’explique Christiane Murner, la seule maroquinière à avoir créé sa propre entreprise ces 35 dernières années dans le canton de Genève, « l’artisanat d’art a longtemps perdu toute reconnaissance. Résultat : menacé de mort par la grande consommation, il s’est délocalisé. En Suisse, la filière de formation menant à un certificat professionnel en maroquinerie a ainsi été supprimée pendant plus de 10 ans. Il vient seulement d’être remis en vigueur, depuis 2013 ».

Force est de constater que les métiers d’art ont connu des hauts et des bas.
Gérard Desquand
La « rupture »

C’est lors de la conférence de presse dédiée aux 9es Journées européennes des Métiers d’art (JEMA) tenue début mars à Genève que Christiane Murner a pu détailler son parcours professionnel et ses préoccupations comme cheffe d’entreprise formatrice. L’existence même d’une telle conférence démontre toutefois que les mentalités évoluent. « Force est de constater que les métiers d’art ont connu des hauts et des bas, commentait Gérard Desquand, Président de l’Institut national des métiers d’art français au bénéfice de plus de 40 ans d’expérience. Il n’y a pas si longtemps encore, le secteur était si peu mis en évidence que les jeunes n’y voyaient tout simplement pas d’avenir. Mais depuis quelques années, on constate un retour à des valeurs d’authenticité que véhiculent parfaitement les métiers d’art. »

Cette « rupture », selon les termes de Gérard Desquand, est notamment perceptible dans l’événement des JEMA lui-même. Initié en France en 2002, il regroupe désormais 13 pays de l’Union européenne. La Suisse est le premier à s’y être associé, dès 2011, avec Genève, suivie par les cantons de Vaud l’an dernier et du Jura cette année. « Les métiers d’art répondent à une aspiration mondiale à consommer des produits qui ont une identité et une âme, dont le temps d’élaboration, la créativité, l’intelligence manuelle et la durée de vie en sont la valeur ajoutée », peut-on comprendre. Objectif : mettre en relief la diversité et le dynamisme de ces métiers en invitant le grand public à en découvrir les ambassadeurs.

Un juste retour aux sources.
Juan-Carlos Torres
Portes ouvertes chez Vacheron Constantin

Le public, d’ailleurs, en redemande, si bien que les « Journées » s’étoffent. À Genève, ce ne sont pas moins de 40 métiers disséminés sur une trentaine de sites qui vont se prêter au jeu des rencontres, avec notamment un scénographe, un sculpteur, une sellière, un verrier, un taxidermiste, une restauratrice de documents graphiques… Trois écoles sont également au programme, dont l’École d’horlogerie de Genève, tout comme la Manufacture Vacheron Constantin, partenaire de la première heure de la manifestation. Pour l’occasion, la Maison va organiser des journées portes ouvertes sur son site historique « En l’Île », où les amateurs pourront admirer le travail d’un graveur, d’un sertisseur et d’un maître horloger. Également à voir, une exposition sur les montres chronographes dans une perspective à la fois historique et propre à Vacheron Constantin. « Vacheron Constantin soutient ces journées tant à Genève, ville qui a vu naître la manufacture en 1755, qu’à Paris et Milan, expose Juan-Carlos Torres, patron de Vacheron Constantin. Fait rare cette année, nous ouvrons les portes du lieu où son destin s’est forgé. Un juste retour aux sources, pourrait-on dire, pour le plaisir de faire découvrir nos métiers. Car nous sommes finalement tous animés par le même credo : faire sortir ces métiers ancestraux d’un périmètre confidentiel pour les faire apparaître en pleine lumière. Au nom de la diversité de ces savoirs, notre devoir est de les pérenniser. »

* 9es Journées européennes des Métiers d’art
27-29 mars 2015

Informations – Inscriptions
www.journeesdesmetiersdart.ch

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