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Panerai fait « mousser » ses références
Watches and Wonders

Panerai fait « mousser » ses références

vendredi, 3 octobre 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Pour Watches&Wonders, Panerai est arrivé à Hong Kong avec quatre nouvelles Radiomir 1940, tout en revisitant les montres créées pour Sylvester Stallone. Autant d’éditions limitées pour les fans de la marque.

Ils ne seront pas plus de 4’000, les Paneristi à pouvoir prétendre acquérir une des montres Panerai spécialement développées pour Watches&Wonders, le salon de la Haute Horlogerie qui tenait sa seconde édition à Hong Kong fin septembre. Et pour cause, en termes de nouveautés, la Maison a clairement joué la carte de l’exclusivité. À son corps défendant, force est de reconnaître qu’entre son modèle Radiomir de 1936, revisité en 1940, et ses Luminor qui ont suivi dès les années 1950 le choix n’est pas extensible à souhait. D’autant que le parti pris de la marque est clairement de ne jamais dévier d’un iota de ses origines, qui plus est fortement teintées d’iode. En d’autres termes, Panerai cultive son passé nourri de montres de plongée développées pour la marine italienne avec une insistance quasi obsessionnelle.

Le mariage réussi entre « design italien » et « technique horlogère suisse.
Bienvenue dans le monde de la mer

Le public asiatique ne pouvait d’ailleurs guère s’y méprendre. Dans la salle d’exposition du stand Panerai, un espace tout en clair-obscur dédié à ses Luminor Submersible, trônait une imitation parfaitement conforme d’une torpille autopropulsée des années 1930 à même de transporter deux plongeurs. Autre particularité de ces engins de combat aquatique italiens, ils étaient également équipés d’instruments de bord réalisés par Panerai. Inutile de dire que les visiteurs n’ont guère été dépaysés lorsqu’il s’est agi de découvrir les nouveaux garde-temps de la marque présentés à Watches&Wonders.

En l’occurrence, la Maison a fait la part belle à sa Radiomir 1940, proposée en deux versions acier et or, toutes deux équipées du mouvement P4000 à remontage automatique. Pour célébrer ce modèle incarnant, aux yeux de la marque, le mariage réussi entre « design italien » et « technique horlogère suisse », Panerai complétait ces deux nouvelles versions avec une édition spéciale Radiomir 1940 Marina Militare équipée du P3000 à remontage manuel et d’un verre Plexiglas, édition complétée par une Radiomir 1940 Tourbillon GMT Oro Rosso 48 mm.

Radiomir 1940 Marina Militare Acciaio
Hommage à Sylvester Stallone

Les aficionados n’avaient toutefois pas encore tout vu. Inutile de rappeler aux amateurs quel rôle a joué Sylvester Stallone dans le renouveau de Panerai. En pleine préparation du film Daylight en Italie, l’acteur américain tombe en effet par hasard sur une Panerai historique en déambulant dans un marché aux puces. Conquis, il l’achète, la porte durant le tournage et passe aussitôt commande pour en offrir à ses amis. Nous sommes en 1996 et seules quelques dizaines de pièces seront réalisées. Panerai, en difficulté, est en effet repris par le groupe Richemont, qui en fera très vite un des beaux succès commerciaux de cette fin de siècle. Quid de ces modèles d’origine intimement associés à « Sly » ? Seuls quelques-uns ont « survécu », même si la collaboration avec Sylvester Stallone s’est par la suite prolongée avec d’autres produits à la clé.

Dans ces circonstances, Panerai ne pouvait faire l’impasse sur un tel chapitre de son histoire. À Hong Kong, la marque présentait ainsi une Luminor Black Seal au cadran noir et une Luminor Daylight au cadran blanc, toutes deux équipées du mouvement P5000 et réunies dans un même coffret, en dignes héritières des « Slytech » spécialement développées pour les poignets de celui qui avait déjà crevé l’écran sous les traits de Rocky. Comme quoi le monde de la boxe et celui de la marine ne sont pas irréconciliables.

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