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« Pas de deux » chez Montblanc
Watches and Wonders

« Pas de deux » chez Montblanc

vendredi, 10 octobre 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Depuis que Jérôme Lambert est aux commandes de Montblanc, les coups d’éclat se multiplient. À la nouvelle ligne homme Meisterstück Heritage de ce début d’année succède la collection féminine Bohème présentée au Salon de Hong Kong Watches&Wonders. Rencontre.

L’objectif de Montblanc en terre asiatique était clairement posé : saisir l’occasion de ce Salon de Haute Horlogerie Watches&Wonders pour « amener l’esprit de manufacture à Hong Kong », selon les termes d’Alexander Schmiedt, directeur international de l’horlogerie Montblanc. Le discours s’est donc quelque peu attardé sur les deux sites de production de la Maison, le premier au Locle, destiné aux gros volumes, le second à Villeret (Jura bernois), complètement intégré jusqu’à la fabrication des spiraux, pour les séries de prestige. Un discours immédiatement suivi d’une démonstration taille grand écran des talents horlogers de la marque avec la Metamorphosis II.

« Transformers » à la sauce horlogère

Cette pièce, une exclusivité Watches&Wonders qui sera déclinée en 18 exemplaires, est en effet un condensé de savoir-faire micromécanique permettant de transformer le visage de ce garde-temps d’une montre simple avec heure, minutes et quantième à un chronographe monopoussoir grâce à un processus mécanique qui fait disparaître le cadran indiquant le temps simple pour faire apparaître le compteur lié à la fonction chronographe. Personne ne s’étonnera que le film Transformers ait servi d’inspiration à cette réalisation qui révèle, avec ses 746 composants, « le principe étonnant de cadrans superposés s’ouvrant comme un rideau de théâtre ».

Il ne faut jamais rien attendre de personne, c’est la meilleure manière de ne pas être déçu.
Jérôme Lambert

Mais si cette Metamorphosis II, tout aussi soufflante que l’œuvre homonyme de Kafka (titre original : Die Verwandlung) tenait la vedette sur le stand Montblanc, on peut raisonnablement se demander s’il faut attendre Montblanc sur ce terrain. « Il ne faut jamais rien attendre de personne, précise Jérôme Lambert, CEO de la Maison. C’est la meilleure manière de ne pas être déçu. Plus sérieusement, et pour répondre à la question, je ne connais pas une seule entreprise parmi les 600 marques horlogères sur le marché qui ne parle pas de conquête. Le tout est de choisir la bonne option. Or, pour que Montblanc rayonne davantage, il faut plus de valeur ajoutée afin d’entretenir la dynamique générale du produit et de la marque. La Metamorphosis fait clairement partie de ce concept. »

« La bohème, ça voulait dire qu’on est heureux »

Un concept qu’il s’agit de décliner également vers le bas de la pyramide. Raison pour laquelle Montblanc présentait aussi à Hong Kong une édition spéciale Homage to Nicolas Rieussec limitée à 30 pièces et, surtout, une collection Meisterstück Heritage Gold avec trois références. On se souvient qu’en janvier la Maison avait en effet présenté au Salon International de la Haute Horlogerie à Genève cette nouvelle gamme Meisterstück Heritage comme la traduction d’un nouvel élan horloger donné à la marque. Une « dynamique », précisément, insufflée grâce à des modèles tout à la fois sobres, classiques et très… horlogers. Qui plus est lancés à des niveaux de prix des plus concurrentiels comme le modèle à quantième perpétuel proposé pour EUR 10’000 dans sa version acier. « Cette collection a eu un réel impact dont nous observons aujourd’hui les premières retombées, poursuit Jérôme Lambert. Avec cette ligne, nous avons voulu proposer une offre le plus juste possible en termes de valeur. Une offre souvent qualifiée d’“agressive”. Ce n’est peut-être pas le bon terme, mais une chose est sûre, nous sommes arrivés à quelque chose de nouveau, ce qui est plutôt rare dans l’univers des grandes marques. »

 

Montblanc Homage to Nicolas Rieussec Special Edition

Après un exercice 2013-2014 clos à fin mars dernier en demi-teinte, soit une baisse des ventes de 4,7 % à EUR 730 millions pour un bénéfice opérationnel en fort recul de 64 %, Montblanc, propriété du groupe Richemont, avait en effet bien besoin d’une nouvelle idée. Comme celle-ci se révèle aujourd’hui une excellente option prise par Jérôme Lambert depuis son arrivée au sein de l’entreprise mi-2013, Montblanc ne pouvait résolument rester au milieu de gué. Place donc à une nouvelle collection, pour la clientèle féminine cette fois, baptisée Bohème, véritable fer de lance de la marque à Hong Kong comme les Meisterstück Heritage l’ont été à Genève. « Nous avions déjà une base de réflexion avec le travail effectué il y a trois ans sur la collection Princesse Grace de Monaco et ses pièces serties. Mais il nous fallait aller un pas plus loin afin de déterminer ce que nous voulions véritablement apporter aux femmes. Bohème est notre réponse. » Bientôt disponibles dans les 500 points de vente de la Maison répartis dans 127 pays, ces Bohème, comme dans la chanson de Charles Aznavour, « ça voulait dire on est heureux » !

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