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Quand le classique est « classe »
Baselworld

Quand le classique est « classe »

mercredi, 25 mars 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Si la maîtrise de complications horlogères est un passage obligé pour toute Maison en quête de reconnaissance, l’approche minimaliste voulant que seules les heures, minutes, voire secondes s’affichent sur le cadran ne souffre aucun faux pas. Elle serait même sublimée comme l’exercice de style ultime. Baselworld s’en fait l’écho.

Quand Boucheron a lancé sa montre Epure il y a deux ans, la Maison avait bien besoin d’un relais horloger à sa Reflet datant de 1947 qui commençait sérieusement à prendre la poussière. Pas question toutefois de se lancer dans une quelconque élucubration horlogère, il s’agissait de faire mouche au premier coup. D’emblée, le monde des complications semblait peu propice comme nouveau terrain d’expression. C’est donc vers la montre classique par excellence que le joaillier s’est tourné, signant une  » épure  » qui, par son trait fort, son esthétique sobre et son jeu de contrastes, selon les termes de Boucheron, se voulait une célébration de l’essentiel, un symbole d’élégance intemporelle. Forte des premiers succès engrangés par ce garde-temps initialement présenté dans une version or, la Maison arrive à Baselworld avec des pièces acier déclinées en deux tailles, 38 mm et 42 mm, pour le modèle heures, minutes, secondes et date sur mouvement Sellita. Un chrono, acier également, fait son apparition dans la collection.

Hermès Slim 39 mm
Un vocabulaire entendu

Cette approche qui se veut un éloge à la simplicité horlogère tout autant qu’un hommage au classicisme des formes, on la retrouve sans surprise chez plusieurs Maisons dont la mesure du temps n’est pas le premier métier. Rien d’étonnant dans ces conditions à ce qu’un joaillier comme Van Cleef & Arpels ait donné une seconde vie à la montre Pierre Arpels lorsqu’il s’est agi d’étoffer son offre horlogère. Cette montre lancée en 1949, qui fait partie de son patrimoine et porte le nom de son créateur, est également présentée comme  » le symbole d’une élégance discrète mais sophistiquée. Le cadran rond est toujours laqué de blanc, mais sa partie centrale est ornée d’un motif qui rappelle tout à la fois la forme du poinçon de Van Cleef & Arpels et l’étoffe piquée des chemises de smoking. L’attache arrondie, très fine, disposée en haut et en bas du cadran, est toujours présente. Sa simplicité accentue l’élégance du porté de cette montre qui semble à peine fixée sur le poignet « .

Pour la présentation au salon bâlois de l’une de ses toutes dernières créations, Hermès n’est pas loin d’utiliser un vocabulaire dont les échos semblent maintenant familiers :  » Née d’un exercice de style autour de l’épure, Slim d’Hermès exprime un mouvement vers l’essentiel, résume la Maison. Ses lignes, d’une élémentaire sobriété, sont portées par la finesse du boîtier et le dessin des cornes qui figurent un angle droit. Entre rigueur et équilibre, Slim d’Hermès puise également dans la culture graphique de la Maison, comme en témoigne la typographie originale des chiffres sur le cadran. « 

L'apparence est la manifestation visible de l'essence.
Un morceau de Panthéon au poignet

Et que dire de Bulgari, le joaillier italien incontournable désormais dans l’univers horloger ? L’aubaine était trop belle cette année pour ne pas célébrer les 40 ans de sa Bulgari Roma.  » Voilà 40 ans que cette montre fascine, surprend, enchante, expose la Maison italienne. Rares sont les pièces horlogères qui ont été capables de s’installer dans le temps en paraissant toujours nouvelles, en étant toujours actuelles. Bulgari démontre ainsi que la forme est intrinsèquement liée au fond, que l’apparence est la manifestation visible de l’essence. Ainsi se façonne, étape après étape, une montre intemporelle.  » On ne saurait mieux dire. Et pour célébrer les vertus d’un garde-temps comparé à  » une strate découpée dans le marbre d’une colonne du Panthéon de Rome « , Bulgari présente quatre modèles : une édition commémorative Roma Finissimo, une Roma Tourbillon Finissimo, une Bulgari Bulgari Solotempo et une Roma Tubogas. On retiendra évidemment la pièce anniversaire, symbole de ces modèles qui traversent les âges. Tout comme la J12 de Chanel est appelée à le faire, se parant cette année de tons pastel poudrés dans sa version céramique blanche heures, minutes, secondes datant de 2003 pour sa version originale. Les icones horlogers sont décidément de ceux qui se déclinent généralement dans leur plus simple appareil.

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