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Cartier veut tripler sa présence en Chine
Economie

Cartier veut tripler sa présence en Chine

mercredi, 9 juin 2010
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Si Cartier n’a connu qu’un « recul marginal » en 2009, c’est en grande partie grâce à la Chine. La zone Asie-Pacifique hors Japon a en effet été la seule région en croissance pour Richemont lors de son dernier exercice fiscal clos à fin mars 2010. En d’autres termes, l’expansion de Cartier est déjà programmée dans l’Empire du milieu.

« L’Asie est un réservoir de croissance phénoménal pour l’industrie du luxe, notamment à Hong Kong, Macao ou en Chine où les taux de progression sont spectaculaires. A mon avis, la Chine va devenir le premier marché mondial du luxe et cela bien avant les six ou sept ans prévus. Il s’agit d’un marché énorme avec un effet de levier très important si l’on songe que le pays dispose d’une trentaine d’agglomérations de plus de 5 millions d’habitants. De plus, si les Chinois achètent aujourd’hui chez eux, ils consomment également à l’étranger. Cette année, le tourisme chinois devrait représenter quelque 75 millions de personnes, 100 millions l’an prochain. Il suffit de voir l’affluence que connaissent des points de ventes comme les Galeries Lafayette à Paris pour juger de l’ampleur du phénomène. C’est d’ailleurs ce qui pousse une marque comme Cartier à augmenter fortement le personnel de vente chinois dans ses boutiques. » En récente entrevue à la télévision France24, Bernard Fornas, Président et CEO de Cartier International, une Maison appartenant au groupe Richemont, n’a pas fait de mystère quant à l’importance de la Chine dans la stratégie de développement de la marque.

Une première boutique en 1992

« Pour Cartier en Chine, tout a commencé en 1992 avec une première boutique ouverte dans un hôtel, poursuivait-il. Mais le pays était alors peu ouvert si bien que cette première tentative s’est soldée par un échec. La deuxième n’a pas davantage été couronnée de succès si bien que nous avons également fermé ce point de ventes. Le vrai démarrage remontre ainsi à l’an 2000. Nous avons pris un partenaire local et nous nous sommes installés avec une stratégie de forte expansion. A ce jour, nous comptons ainsi 32 boutiques dans 22 villes différentes. Mais cela ne représente même pas le tiers de ce que nous allons faire. La croissance Cartier en Chine sera très importante. »

Un avion à cinq réacteurs

Cela n’empêche pas la Maison de garder une optique de développement véritablement planétaire comme l’attestent ses 300 boutiques Cartier réparties de par le monde. « Un vent d’optimisme souffle certes depuis quelques mois mais la crise n’est pas effacée pour autant. Dans ce contexte, il faut se monter prudent car il y a encore beaucoup de problèmes non résolus. Il suffit de regarder ce qu’il se passe en Europe ou aux Etats-Unis où le redémarrage ne pourra être que graduel. Heureusement qu’il y a encore le Moyen-Orient et l’Asie qui permettent de compenser ces zones difficiles. Cartier, c’est un peu comme un avion à cinq réacteurs qui continue de fonctionner quand deux ou trois d’entre eux sont grippés. Raison pour laquelle, il est de première importance que nous gardions cette présence sur ces cinq marchés que sont le Japon, l’Asie, les Amériques, l’Europe et le Moyen-Orient. »

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