À 80 ans, la Reverso ne prend pas une ride
fermer
Yannick Nardin
Rédactrice indépendante
CLOSE
L’histoire de la Reverso, modèle icône de Jaeger-LeCoultre, n’est plus à raconter tant elle a déjà fait le tour de la planète. Créée pour les joueurs de polo en Inde, elle fait son apparition sur les terrains en 1931. Inutile de dire que ces 80 ans d’existence donnent aujourd’hui à la Manufacture du Sentier l’occasion de célébrer un garde-temps qui a traversé les âges sans prendre une ride. « Lorsque nous avons commencé à préparer cette “année Reverso”, nous nous sommes demandé quels était les ingrédients à la base de son succès et de son intemporalité, explique Claudio Menz, directeur marketing produits chez Jaeger-LeCoultre. Nous sommes finalement arrivés à quatre raisons essentielles. »
La règle du nombre d’or
Et Claudio Menz de poursuivre : « La première tient au fait qu’elle a été conçue selon la règle du nombre d’or, déjà bien connu dans l’Antiquité grecque, à la base de fantastiques réalisations architecturales comme le Parthénon. En deuxième, grâce à la longévité de la manufacture, le bébé a pu non seulement être gardé en vie mais se développer harmonieusement à travers les âges. Troisièmement, il faut citer l’innovation. À la base, la Reverso représentait déjà d’une solution ingénieuse à un problème pratique. Ce même principe a été conservé avec l’opportunité extraordinaire qu’offrent les deux faces de la montre en termes d’animation via des complications utiles, voire de grandes complications. La dernière se résume à la personnalisation des pièces, encore une fois favorisée par le fait qu’une des deux faces peut représenter un terrain de prédilection pour les métiers d’art. C’est sur ces bases que nous avons travaillé à plein régime. »
Avec ses nouveautés 2011 de la collection, Jaeger-LeCoultre arrive ainsi avec une réponse directe à chacune de ces particularités. Les Grande Reverso Ultra Thin et Grande Reverso Ultra Thin Tribute to 1931 expriment la personnalité même du modèle tout en élégance et en simplicité. Cela permet à son propriétaire de laisser libre cours à son imagination quant à la personnalisation de sa pièce sur le verso. La manufacture propose dès lors une plus large palette de techniques, des plus simples aux plus sophistiquées, faisant appel aux métiers d’art comme la gravure, la joaillerie, l’émaillage ou à des méthodes scientifiques permettant par exemple de reproduire dans le métal son empreinte digitale.
« La légende vit… »
La Grande Reverso Duoface s’insère dans la lignée des complications utiles avec son double fuseau horaire, inspiré du modèle original de 1994. Quant à la Reverso Répétition Minutes à Rideau, elle s’inscrit dans les grandes complications de la manufacture avec son rideau fait de plus de 200 pièces, qui, lorsque coulissé du bout du doigt pour découvrir le mécanisme via un cadran squeletté, déclenche le mécanisme de sonnerie, pour lequel des timbres en alliage spécial ont été développés, usinés d’une seule pièce.
Conclusion de Jérôme Lambert, CEO de Jaeger-LeCoultre : « Certaines légendes puisent leur force dans leur ancienneté. Figées par le temps, définitivement immobiles, elles ne se racontent qu’au passé. Mais, parfois, la magie est telle qu’un étrange phénomène se produit : la légende vit, respire, se transforme, embellit, tout en conservant son aura. » Toute l’histoire de la Reverso.
