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À la recherche de la précision mécanique ultime
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À la recherche de la précision mécanique ultime

mardi, 15 février 2011
Par Thierry Brandt
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Thierry Brandt

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4 min de lecture

Après le chronographe Zenith El Primero mesurant le dixième de seconde, voici le Mikrograph de TAG Heuer, précis au centième de seconde grâce à son double système de balancier-échappement. Côté cadran, l’aiguille dudit chrono accomplit une révolution par seconde. Impressionnant !

On croyait les vieux chronomètres mécaniques – ceux que les professeurs de sport de notre enfance portaient autour du cou – définitivement rangés dans les musées horlogers, remplacés par des calculateurs électroniques capables de mesurer simultanément les temps de 12 athlètes au milliardième de seconde ! Eh bien non. Voilà qu’en ce début d’année TAG Heuer arrive avec un chronographe mécanique de la plus belle espèce, précis au centième de seconde. Wouah ! Et en plus il s’agit d’un très bel objet, à la fois contemporain et mâtiné d’une touche vintage qui rend hommage aux instruments d’autrefois. D’ailleurs, son nom fait directement allégeance au fameux Mikrograph de 1916, signé Heuer, qui est resté « la » référence chronométrique sportive durant plus d’un demi-siècle. Son « petit frère-bracelet » de 2011 pousse la comparaison jusqu’à faire entendre le même délicieux grésillement lorsqu’il est en fonction. Lequel est dû à l’avance rapide de la trotteuse, qui accomplit un tour de cadran en une seconde. Oui, on est précis au centième de seconde ou on ne l’est pas !

Pour parvenir à une telle performance technique sur cet objet qui est également une montre, TAG Heuer a mobilisé les grosses têtes de son département Recherche et Développement, emmenées par l’ingénieur Guy Sémon. Lequel explique en ces termes la genèse du projet : « À l’heure actuelle, la grande majorité des chronographes du marché fonctionne peu ou prou de la même manière, avec une chaîne chrono qui, au déclenchement, vient s’engrener sur le mouvement. Tout cela fonctionne très bien mais mange tout de même beaucoup d’énergie et affecte la précision. En ce qui concerne le Mikrograph, pour pouvoir aller chercher le centième de seconde avec ce type de dispositif, cela aurait été très difficile, voire impossible. Nous avons donc tout remis à plat et sommes partis d’une feuille blanche. »

Heuer Carrera Mikrograph

Deux mécanismes certifiés COSC

Résultat : une fois noircie, après un an et demi de cogitations, la feuille blanche a accouché d’un mouvement de 396 composants et 62 rubis, entièrement conçu et réalisé en interne, dont la principale caractéristique est d’arborer deux roues de balancier, intégrant chacune leur propre mécanisme de transmission et d’échappement. Le fonctionnement du chrono n’interfère donc pas sur la marche de la montre, et vice versa. Pour sa part, le balancier de la montre oscille à 4 hertz (28’800 alternances/heure) et possède une réserve de marche de 42 heures. Son homologue à haute fréquence du chrono oscille, lui, à 50 hertz (360’000 alternances/heure) et offre une réserve de marche de 90 minutes, affichant les centièmes de seconde via l’aiguille centrale. On pouvait s’en douter : chacun des deux mécanismes dispose de son propre barillet. Plus original : tous deux sont certifiés COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres).

Avec le Mikrograph, TAG Heuer marque d’une nouvelle pierre blanche sa longue histoire de concepteur de chronographes et, par conséquent, aussi celle de la quête de la précision mécanique ultime. Et dire que cette magnifique pièce n’est qu’un fruit parmi d’autres du travail de fond entamé il y a quelques années avec la Monaco V4 à courroies ! Il faut donc s’attendre à d’autres belles et conséquentes surprises dans les mois à venir.

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