C’est désormais un rituel : à chaque édition des Jeux olympiques placés sous son égide de chronométreur officiel, au nombre de 28 en comptant PyeongChang, Omega détaille avec délectation l’ampleur de la tâche en termes de déploiement d’hommes et de matériel. Alors qu’en 1936, pour ses premiers JO d’hiver à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, l’horloger avait envoyé un collaborateur chargé d’acheminer 27 chronomètres Omega pour l’ensemble des épreuves, cette année, ce sont pas moins de 300 techniciens qui ont pris le chemin de PyeongChang, accompagnés de 350 volontaires spécialement formés et de 230 tonnes de matériel, dont 30 panneaux d’affichage public et 90 panneaux de compétition, sans oublier les dizaines de kilomètres de câbles et de fibre optique.
Cette débauche de moyens ne doit rien au hasard. Comme l’explique la Maison, « à PyeongChang 2018, Omega prépare les Jeux olympiques du futur ». Des détecteurs de mouvements permettront ainsi de suivre les athlètes durant l’intégralité de toutes les épreuves en leur indiquant s’ils gagnent ou perdent du temps. Sur cette base, la Maison proposera en temps réel les données dont chaque compétiteur aura besoin pour analyser ses performances. Autant de caractéristiques techniques dont bénéficieront également les spectateurs. Comme l’explique Omega, « c’est la première fois que de telles données seront instantanément accessibles lors de Jeux olympiques. Le début d’une nouvelle ère ».
Un suivi au 10'000e de seconde
En Corée du Sud, Omega utilisera également la technologie Stromotion pour morceler l’action en sections permettant d’analyser chaque phase de plus près. Les vidéos des trajectoires révéleront l’évolution des mouvements et de la technique des athlètes pour mieux apprécier ses performances. À disposition également, la Simulcam, qui superpose les images des deux sportifs pour mieux comparer leur technique, ou encore la caméra photo-finish Omega Scan’O’Vision Myria, qui « capture » les arrivées à une cadence de 10’000 images numériques par seconde.
Petit exemple pratique avec le saut à ski. La vitesse d’élan, l’une des données les plus intéressantes pour les spectateurs, sera désormais affichée à chaque saut. Lors du saut en lui-même, elle sera remplacée par la vitesse de « décollage ». Vingt mètres après le saut, celle-ci sera comparée à la vitesse de départ du saut, pour savoir si la vitesse en cours de saut est plus rapide, similaire ou plus lente que celle de départ. Enfin, la vitesse de réception sera elle aussi calculée et retransmise instantanément. Ces données disparaîtront quelques secondes plus tard, dès que la mesure de la distance parcourue sera disponible. En même temps, une ligne virtuelle sera tracée en direct dans la zone de réception pour figurer la distance à battre. Qui dit mieux ?