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Année tourbillon chez Girard-Perregaux
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Année tourbillon chez Girard-Perregaux

lundi, 2 juin 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Après l’échappement Constant, Girard-Perregaux fait preuve une nouvelle fois de sa maîtrise technique avec son modèle tourbillon à trois axes. La Néo-Tourbillon sous Trois Ponts vient compléter la gamme de cette complication horlogère au sein d’une manufacture en plein renouveau.

Septembre 2011. Pour Girard-Perregaux, la date est d’importance car synonyme de reprise par la multinationale française PPR, devenue Kering. Quelque deux ans plus tard, force est de constater que la marque, si elle n’a pas radicalement changé de visage, a clairement perdu ses rondeurs d’adolescence. Un exploit pour une Maison fondée en 1791 !

« Nous sommes restés fidèles à la vision stratégique décidée en 2011, commente Michele Sofisti, CEO de Girard-Perregaux. Celle-ci passait essentiellement par un recentrage au niveau des produits et de la production, le tout accompagné par un travail sur l’image de la Maison. Ce qui nous a conduit notamment à imaginer des campagnes différentes de celles que l’on a l’habitude de voir dans notre univers, comme celle sur les jeunes maîtres horlogers de la Maison intitulée The New Face of Tradition ou encore celle qui vient souligner notre partenariat avec l’Academy Museum of Motion Pictures. Alors oui, nous avons déjà parcouru du chemin, mais le travail n’est pas terminé. Cette année, il s’agit d’abord et avant tout d’organiser la formation dans les points de vente Girard-Perregaux pour bien faire comprendre ce que nous sommes en train de mettre en place. Là également, la tâche est d’envergure dans la mesure où, sur les sept derniers mois, nous avons changé 50 % de notre réseau de distribution. »

Tourbillon Tri-Axial
Question de crédibilité

Ce qui conforte Michele Sofisti dans les options retenues tient finalement en peu de mots. Malgré les investissements lourds consentis par la Maison pour redresser la barre, Girard-Perregaux est resté dans les chiffres noirs depuis son changement de propriétaire. Autre sujet de satisfaction, Girard-Perregaux « gagne en crédibilité à tous les échelons ». Et Michele Sofisti de citer en exemple L’Aiguille d’Or, récompense suprême du Grand Prix d’Horlogerie de Genève remportée en fin d’année dernière par l’Échappement Constant L.M. « Une telle distinction donne de la visibilité sur ce que fait la marque, non seulement dans les médias mais également auprès des détaillants, explique-t-il. Ce qui est d’excellent augure pour l’avenir. »

Un avenir qui se forge aujourd’hui déjà et de quelle manière ! Après l’Échappement Constant, une montre dotée d’un échappement totalement inédit en horlogerie basé sur le principe physique du flambage, Girard-Perregaux revient cette année avec une nouvelle prouesse technique : un garde-temps équipé d’un tourbillon à trois axes. Rares sont les manufactures à disposer d’une telle maestria. Récemment, les maîtres horlogers Thomas Prescher comme Vianney Halter présentaient leur propre interprétation de cette complication ultime, après les Maisons Frank Muller et Harry Winston. Au tour donc de Girard-Perregaux de proposer son Tourbillon Tri-Axial. « Cette pièce est très orientée “client”, détaille Stefano Macaluso, directeur du développement produit de la marque. En d’autres termes, nous avons voulu rendre ce tourbillon le plus spectaculaire possible avec des vitesses de rotation relativement rapides, soit 1 minute, 30 secondes et 2 minutes, respectivement pour les trois cages, afin de capter la lumière au maximum. Nous avons également opté pour un dôme de verre afin d’éviter trop de profondeur du boîtier ou un positionnement trop bas du tourbillon. » Au final, une nouvelle preuve que « Girard-Perregaux sait toujours et encore interpréter les grandes complications horlogères. Ce qui a clairement un effet d’entraînement pour l’ensemble des collections », souligne Michele Sofisti.

Asseoir le travail déjà réalisé.
Michele Sofisti
Trois Ponts d’inspiration Bauhaus

Un effet d’entraînement d’autant plus important que Girard-Perregaux arrive cette année avec 40 nouvelles références. Question, comme l’explique Michele Sofisti, d’« asseoir le travail déjà réalisé ». Parmi ces références, à noter une autre surprise réservée par la Maison : la Néo-Tourbillon sous Trois Ponts qui offre à une tradition séculaire – le mécanisme a été breveté en 1884 – un espace d’expression résolument avant-gardiste. Si les codes identitaires du « Tourbillon sous Trois Ponts d’Or » ont été conservés, la morphologie des ponts squelettés en titane sablé traité PVD noir, la glace saphir en forme de dôme immédiatement intégrée à la carrure, elle-même amincie à 6 h et 12 h, la déclivité de la platine en ruthénium anthracite sablé et la dimension plus grande d’un calibre entièrement revu renouvellent complètement ce modèle phare de la marque dans une logique tridimensionnelle.

« Nous avons voulu créer une pièce pour des générations de collectionneurs plus jeunes, explique Stefano Macaluso. Raison pour laquelle nous nous sommes clairement inspirés des formes et volumes propres aux tendances contemporaines comme le courant “streamline” ou encore de l’architecte Santiago Calatrava, à qui l’on doit par exemple l’Opéra de Valence. Il en résulte une montre plus organique, plus technique, qui dégage un look Bauhaus original. » Entre la Tourbillon Tri-Axial et la Néo-Tourbillon sous Trois Ponts, inutile de vouloir choisir.

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