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Le festival joaillier de Cartier
Watches and Wonders

Le festival joaillier de Cartier

samedi, 3 octobre 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

L’incursion remarquée de la Maison dans l’univers des complications horlogères ne doit pas faire oublier que Cartier est également le « joaillier des rois ». Une appellation en rien usurpée, à en juger par les nouveautés présentées à Hong Kong. Une chance, le marché de la joaillerie tire parfaitement son épingle du jeu.

Chez Cartier, qui occupe une place de choix à Watches&Wonders, conformément à son importance au sein du groupe Richemont, tout scintille en cette troisième édition du Salon. Un hasard ? Probablement pas étant donné le contexte économique de la région et l’attrait qu’exerce l’éclat des pierres sur un large public féminin attendu sur place. En d’autres termes, si la conjoncture se révèle difficile pour l’horlogerie, comme en témoignent les statistiques de la branche depuis le début de l’année, il n’en va pas de même pour la joaillerie, qui tire parfaitement son épingle du jeu. Ce que confirme Arnaud Carrez, directeur international Marketing et communication de Cartier : « D’une manière générale, Cartier se porte bien en Chine avec ses 140 boutiques, notamment dans la joaillerie, un univers où, globalement, les marques n’ont que 15 % du marché. C’est dire la place que l’on peut espérer occuper avec une marque comme la nôtre. Chez Cartier, cela fait d’ailleurs quelques années que nous avons à cœur de développer cette activité. À juste titre, je tiens à le souligner, car la Maison est une référence dans ce domaine et ce depuis bien longtemps puisque Édouard II l’avait déjà surnommée “roi des joailliers et joaillier des rois” en 1904. Le festival de Haute Joaillerie que nous offrons ici à Hong Kong est à inscrire dans cette tendance. » Au vu de l’affluence sur le stand, inutile de dire que le festival en question comptait un public de fans prêts à se manifester au seul nom de la marque.

Quelque mille heures de travail.

En guise de partition, Cartier a d’abord joué celle des Heures Précieuses, soit trois pièces uniques, des Montres Haute Joaillerie époustouflantes déclinées en Inca, création géométrique et quasi pyramidale de diamants et d’onyx, déclinées en Cristallin, garde-temps paré d’un firmament de diamants conjugués avec du cristal de roche, déclinées enfin en une Montre à Secret Koinobori, soit une manchette traversée par un imperceptible ballet de carpes constellées de diamants et de rubis. Quelque mille heures de travail ont été nécessaires pour réaliser chacune de ces pièces pour un « résultat exceptionnel », selon les termes d’Arnaud Carrez, dont le vocabulaire prenait les mêmes accents dithyrambiques lorsqu’il s’est agi de parler horlogerie. Car, là également, le parti pris était de rehausser les pièces de parures de diamants.

L’exclusivité avant tout

C’est bien évidemment la Clé de Cartier, un modèle qui a fait sa première apparition au Salon international de la Haute Horlogerie de Genève en début d’année, qui a été choisie pour porter haut les couleurs de la Maison en terre asiatique. « Cette montre est l’incarnation parfaite de la Haute Horlogerie Cartier, poursuit Arnaud Carrez. À savoir une montre créative pour laquelle un mouvement de manufacture a été mis au service du design. Tout comme la Ballon Bleu, pour ne citer qu’un exemple récent, elle est appelée à devenir une référence au sein de nos collections. Elle ouvre ainsi une nouvelle histoire dans l’horlogerie Cartier. » Si les premiers chapitres ont donc bel et bien déjà été écrits, c’est à Watches&Wonders que l’on pouvait lire les suivants, à commencer par celui intitulé « Clé de Cartier L’heure mystérieuse Calibre 9981 MC », une montre dotée d’un mouvement et d’une esthétique qui font référence directement aux célèbres pendules mystérieuses que Cartier a créées dans les années 1910, inspirées des réalisations du célèbre illusionniste Eugène Robert-Houdin. Sur le cadran gravitent ainsi, sans aucune attache, les deux aiguilles des heures et des minutes, repères flottants de la temporalité. Le chapitre suivant a pour titre « Clé de Cartier Tourbillon volant Calibre 9452 MC », dont le mouvement est estampillé du Poinçon de Genève. Sans surprise, la boîte de ce modèle est entièrement sertie de diamants. Des pierres que l’on retrouve sur trois des quatre références de L’heure mystérieuse. Question de relayer les faisceaux lumineux fusant des vitrines de Haute Joaillerie.

Rotonde de Cartier Astrocalendaire, tourbillon, quantième perpétuel à affichage circulaire (Vincent Wulveryck © Cartier)

Les amateurs de belle mécanique, compliquée et rare, n’ont pas été déçus pour autant. À leur intention, la Maison présentait cinq coffrets réunissant trois montres emblématiques de la Haute Horlogerie Cartier : une Rotonde Double Tourbillon Mystérieux Calibre 9454 MC, une Rotonde Répétition Minutes Tourbillon Volant Calibre 9402 MC et une Rotonde Astrocalendaire, tourbillon, quantième perpétuel à affichage circulaire Calibre 9459 MC. Toutes trois sont estampillées du Poinçon de Genève et dotées d’un cadran guilloché émaillé de bleu. Conclusion d’Arnaud Carrez : « Dans ces périodes comme celle que nous connaissons aujourd’hui, la notion d’“exclusivité” est essentielle. » À Hong Kong, Cartier s’est fait fort de le rappeler.

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