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Histoire & Pièces d'exception

Vacheron Constantin scelle son histoire d’amour avec la Chine (I)

vendredi, 8 mai 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

L’exposition « Genève au cœur du temps – Les origines de la culture horlogère suisse » a ouvert ses portes à Beijing fin avril. Fruit d’un travail de longue haleine entre le Capital Museum pékinois, le musée d’Art et d’histoire de Genève et Vacheron Constantin, l’événement est d’ores et déjà à marquer d’une pierre blanche en terre asiatique.

À Beijing, en cette douce soirée d’avril, l’inauguration de « Genève au cœur du temps – Les origines de la culture horlogère suisse », une exposition qui retrace cinq siècles d’histoire horlogère, créait l’événement. Et ce, à plus d’un titre. Comme tout projet d’envergure, elle aura en effet nécessité des années de préparation pour prendre forme et un marathon de dernière minute pour être prête à temps. Cela faisait trois semaines que les équipes du musée d’Art et d’histoire de Genève (MAH) et de Vacheron Constantin étaient à pied d’œuvre pour réceptionner les pièces, les dédouaner et orchestrer la scénographie de l’exposition imaginée par les spécialistes du musée de la Capitale à Beijing. Autant dire un travail de collaboration indispensable mais pas toujours évident étant donné les particularismes culturels entre ces trois partenaires à la base de l’aventure. L’anniversaire des 65 ans de relations bilatérales entre la Suisse et la Chine qui sert de contexte à cette manifestation aura toutefois représenté un liant suffisamment puissant pour aplanir tout différend.

La plus importante exposition horlogère jamais réalisée en terre asiatique.

Si l’on peut parler d’« événement », cela tient également au fait qu’il s’agit là de la plus importante exposition horlogère jamais réalisée en terre asiatique. Avec plus de 350 pièces, outils, tableaux et gravures, dont un tiers provenant du patrimoine de Vacheron Constantin, elle prend ses aises sur quelque 1’300 m2, dont une partie est occupée par des ateliers où le public peut voir à l’œuvre les maîtres horlogers, graveurs, émailleurs et guillocheurs de la manufacture genevoise. Question public justement, les ordres de grandeur sont impressionnants. Le musée de la Capitale, une des pièces maîtresses de l’offre muséale pékinoise qui a ouvert ses portes en 2006, accueille bon an mal an quelque 3 millions de visiteurs, avec des pointes quotidiennes à plus de 15’000 en fin de semaine ou lors des jours fériés. Étant donné l’intérêt des Chinois pour les garde-temps mécaniques de haute facture, les organisateurs peuvent donc raisonnablement s’attendre à un million de visiteurs d’ici au 12 août, jour de clôture de ces « Origines de la culture horlogère suisse ».

Une occasion unique de célébrer

Inutile de dire qu’une telle fréquentation a de quoi séduire Vacheron Constantin, une des marques horlogères de prédilection des Chinois. Et pour cause. Cette année, la Maison genevoise, qui compte 22 points de vente dans le pays dont trois en propre à Beijing et Shanghai, peut s’enorgueillir d’une présence de 170 ans dans l’Empire du Milieu. En d’autres termes, 90 ans après sa fondation, en plein milieu du xixe siècle, lorsque la production helvétique de « montres chinoises » faisait merveille, Vacheron Constantin prenait pied dans un territoire que la manufacture n’a plus quitté depuis. « Ce contexte historique est clairement une des raisons qui nous ont incité à devenir partenaire de cette exposition aux côtés du MAH et du Capital Museum, explique Juan-Carlos Torres, patron de Vacheron Constantin. Par ce biais, nous cherchons à nous rapprocher des personnes qui aiment la belle horlogerie, des connaisseurs et bien évidemment de tous ceux qui sont sensibles à la marque. Ils pourront notamment découvrir des pièces qui retracent les savoir-faire de Vacheron Constantin à travers son histoire ininterrompue depuis plus de deux siècles et demi. C’est donc un privilège pour nous de pouvoir les exposer. »

Qui chérit le temps chérit la vie!

« De nombreux Chinois sont de grands amateurs de montres suisses, expliquait Jean-Jacques de Dardel, ambassadeur de la Suisse en Chine, lors de l’inauguration. En ce sens, l’horlogerie helvétique contribue de manière importante à la réputation de notre pays en Chine en tant que vecteur de dynamisme, de créativité et de maîtrise industrielle comme technologique. Traduit en garde-temps, cela donne de véritables œuvres d’art et de savoirs. » Ce message, Vacheron Constantin l’a appliqué à la lettre pour faire de cette exposition, une occasion unique de rencontrer clients et partenaires venus de l’ensemble de l’Asie. In fine, bien plus qu’une simple exposition, stigmatisait Yang Wenying, vice-directeur du musée de la Capitale, car elle met en scène des réalisations exceptionnelles commandées par le concept même du temps. Et « qui chérit le temps chérit la vie » !

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