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Au revoir, Nicolas
Points de vue

Au revoir, Nicolas

lundi, 5 juillet 2010
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Franco Cologni
Président du Comité Culturel de la FHH

“Le talent nécessite toujours de l’effort, de l’engagement, des heures passées à perfectionner un geste qui devient, jour après jour, un don.”

Entrepreneur dans l’âme, Franco Cologni, pourtant homme de lettres, s’est rapidement lancé dans les affaires pour devenir un personnage clé du groupe Richemont.

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2 min de lecture

Il a succombé à son bureau. Il ne pouvait en être autrement.

Parmi mes souvenirs les plus chers et les plus vivaces de Nicolas G. Hayek, disparu le 28 juin, figurent nos conversations du week-end : le samedi et le dimanche, mais aussi pendant les fêtes ou les vacances, il lui arrivait en effet de m’appeler au téléphone, non seulement pour formuler des commentaires toujours avisés mais aussi pour partager des informations et des anecdotes.

Pas des commérages, non, mais une manière personnelle et humaine d’échanger des idées.

Pour le critiquer, certains le traitaient de patron paternaliste ; en réalité, Nicolas n’était pas seulement un entrepreneur visionnaire mais un vrai père pour ses collaborateurs.

Sic transit gloria mundi, récite la sagesse populaire latine : quant à moi, j’espère que sa renommée méritée lui survivra.

Et je voudrais me rappeler trois de ses qualités : la loyauté, le respect (même pour ceux qui, comme moi, n’étaient pas d’accord sur tout) et la sympathie.

Même s’il lui est peut-être arrivé de pécher, je ne pense pas qu’il ira en enfer parce qu’alors j’y finirais moi aussi : je crois plutôt qu’après un petit stage au purgatoire il ira à coup sûr au paradis, avec les justes. Mais avec quelque chose en plus : les trois montres qu’il portait toujours, une Swatch, une Omega et une Breguet. Je suis sûr qu’il les aura au poignet. Et je suis non moins sûr qu’il ne les donnera pas au Bon Dieu, il les lui prêtera.

Au revoir, Nicolas.

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