La montre à deux voire trois aiguilles, le chronographe à deux compteurs, les modèles des années 1960 voire 1980 ont le vent en poupe. Conjointement à la réduction des tailles, le classicisme impose ses codes et ses valeurs. En symbolisant les vertus de l’élégance, le garde-temps fait fi des fioritures, même dans le domaine sportif. À moins que l’une ou l’autre inspiration trouve sa source aux confins de l’extrême. En tout état de cause, le passé se conjugue au présent.
Blancpain Villeret Grande Date
Première apparition d’une grande date dans la collection Villeret avec ce modèle qui acquiert ainsi une lisibilité optimale du quantième grâce à un affichage dans deux guichets. Au cœur de cette montre aux courbes épurées avec cadran opalin, le calibre automatique Blancpain 6950 à deux barillets doté d’un balancier à inertie variable avec spiral en silicium et vis réglantes en or. L’horlogerie traditionnelle trouve dans ce garde-temps une nouvelle expression de ses codes les plus affirmés.
Breitling Colt Chronograph Automatic
Lancée dans les années 1980, la Colt a d’abord été conçue pour les forces armées, avant de partir à la conquête d’un plus large public grâce à ses qualités de robustesse, de fonctionnalité et de lisibilité. Modèle d’entrée de gamme, cette montre se décline aujourd’hui en un nouveau chronographe automatique doté d’un mouvement certifié COSC. Avec son boîtier en acier poli de 44 mm, une étanchéité testée à 200 m, sa couronne vissée avec renforts de protection et sa lunette tournante unidirectionnelle, cette Colt est parée pour l’action.
Chopard Qualité Fleurier
Le label Qualité Fleurier est la certification horlogère la plus contraignante pour cumuler les épreuves du COSC, de Chronofiable et du Fleuritest. Avec ce nouveau modèle entièrement développé, réalisé et assemblé à Fleurier, second site d’implantation de Chopard, la Maison donne une nouvelle preuve de son expertise en matière de chronométrie. Équipé du calibre automatique L.U.C 96-09-L à double barillet superposé selon la technologie « Twin » pour une réserve de marche de 65 heures, cette Chopard Qualité Fleurier est déjà un grand classique.
Girard-Perregaux 1966
Depuis sa création, la ligne 1966 de Girard-Perregaux conjugue élégance et intemporalité, les deux qualités incontournables de tout garde-temps classique. Cette année, la gamme s’enrichit de deux modèles au cadran délicatement galbé orné d’un motif guilloché avec 12 « fuseaux » concentriques qui rayonnent depuis le centre du cadran. Index de forme bâton et aiguilles « feuilles » complètent cette création qui loge le mouvement automatique GP 03300 d’une hauteur de 3,20 mm à 28’800 alternances/heure. Un modèle tout en finesse.
Hublot Big Bang Ferrari Céramique Grise
Hublot fête la troisième année de partenariat avec le constructeur de Maranello en présentant deux nouvelles versions « course » de sa Big Bang Ferrari, toutes deux réalisées avec un boîtier en céramique de 45 mm. Le modèle gris fait notamment référence aux couleurs de la North America Racing Team. Le cadran aux allures aérodynamiques, rehaussé du célèbre cheval cabré et du compteur des minutes laisse apparaître le mouvement manufacture Unico développé par Hublot. L’allure est sportive, l’inspiration automobile fleure le cambouis.
Jaquet Droz Grande Seconde Morte
Comme l’explique la Maison, la seconde morte a vu le jour au siècle des lumières, au temps de Pierre Jacquet-Droz. Avec cette technique, la trotteuse ne se déplace pas de manière linéaire mais en effectuant un saut par seconde pour un meilleur décompte du temps. Avec ce modèle, la marque ne pouvait donner davantage de visibilité à cette approche, l’aiguille des secondes occupant seule l’espace central. Un quantième rétrograde et le module des heures et minutes complètent le tableau, le tout animé par le nouveau calibre automatique 2695SMR avec spiral en silicium.
JeanRichard Terrascope 39 mm
Cette année, JeanRichard voit la vie en bleu et propose sa Terrascope, modèle emblématique de la marque avec son boîtier de forme coussin et son ouverture ronde, en version 39 mm avec cadran bleu « structuré » et bracelet en cuir d’autruche assorti. Avec une motorisation assurée par le calibre automatique JR60 à 28’800 alternances/heure développé à partir d’une base ETA, cette montre se pare d’une allure à l’élégance sportive qui joue sur les deux tableaux. De quoi ne plus hésiter.
Omega Seamaster Aqua Terra 150M James Bond
Le nom du prochain James Bond : Spectre. En l’honneur de ce nouvel opus de la saga la plus célèbre de l’histoire cinématographique, Omega présente un modèle Seamaster Aqua Terra 150M frappé du logo du célèbre agent britannique de Sa Majesté. Avec un petit clin d’œil toutefois : le « 007 » se mue en « 15’007 », en référence aux nouveaux calibres Master Co-Axial développés par la marque qui résistent à des champs magnétiques supérieurs à 15’000 gauss. Une prouesse propre à Omega qui fait l’objet d’une nouvelle certification au sein de la profession.
Speake-Marin Velsheda
Avec la Velsheda, du nom du super-yacht de la Classe J construit dans les années 1930 et toujours en régate aujourd’hui, Speake-Marin rend hommage à l’univers nautique. Logé dans un boîtier Piccadilly inspiré des anciens chronomètres de marine, le cadran gradué aux 5 minutes retient l’attention avec son aiguille unique reproduisant une esthétique familière aux boussoles. Le modèle est animé par le calibre automatique Vaucher 3022 à 28’800 alternances/heures et 50 heures de réserve de marche.
TAG Heuer Carrera Calibre 18 Chronograph
Pour réaliser ce modèle, TAG Heuer a puisé son inspiration dans un garde-temps historique de la marque : le premier chronographe spécialement conçu dans les années 1960 par Jack Heuer pour les pilotes de course. Comme le dit la Maison, « tout y est » : effet Panda originel avec deux compteurs anthracite sur cadran argenté, robustesse, fonctionnalité, glace bombée et logo d’époque. L’échelle télémétrique sur le rehaut complète la donne de cette Carrera, une appellation qui signifie en espagnol « compétition au plus haut niveau ».