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Bulgari, le joaillier italien qui habille les stars
Histoire & Pièces d'exception

Bulgari, le joaillier italien qui habille les stars

lundi, 21 mars 2011
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Tout a commencé par un petit laboratoire d’argenterie fondé à Rome en 1884 par Sotirios Bulgaris, orfèvre grec émigré en Italie. Laboratoire qui, en 1905, prend ses quartiers dans la prestigieuse via Condotti, aujourd’hui encore adresse historique de la marque.

C’est que le bijoutier commence en effet à gagner en notoriété grâce à des créations qui font progressivement leur chemin dans la haute société… Coup de pouce et non des moindres, aussitôt après leur rencontre, lors du tournage du film Cléopâtre, Richard Burton fait découvrir Bulgari à Elizabeth Taylor, qui portera une broche de diamants surmontés d’une émeraude de 18 carats dès leur promesse de mariage. Mariage qui permet à Richard Burton de compléter la donne avec une parure assortie pour un ensemble désormais connu sous l’appellation « Grand Duchess Vladimir’s suite » tant il rappelait les joyaux portés par l’aristocratie russe. Un ensemble qu’Elizabeth Taylor a porté à de nombreux événements qui ont ponctué sa vie, comme sa rencontre avec la reine Elizabeth ou lors de la cérémonie où elle devait remporter l’Oscar pour son interprétation dans Qui a peur de Virginia Woolf ?.

 

Richard Burton et Elizabeth Taylor en 1967, à un bal masqué © Globe Photos
Richard Burton et Elizabeth Taylor en 1967, à un bal masqué © Globe Photos

Inutile de dire qu’Elizabeth Taylor a fait des émules. De Claudia Cardinale à Sofia Loren en passant par Ingrid Bergman, Romy Schneider ou encore Tina Turner et Keyra Knightley, pour n’en citer que quelques-unes, les personnalités en vue de ce monde ont été nombreuses à céder au charme de Bulgari, qui, au fil des ans, s’est hissé à la troisième place des joailliers mondiaux les plus importants, derrière Cartier et Tiffany. Aujourd’hui encore, la joaillerie représente la principale activité de la Maison, dont le chiffre d’affaires a dépassé le milliard d’euros l’an dernier. C’est que Bulgari, dans la foulée de son internationalisation, qui remonte aux années 1970 pour aboutir aujourd’hui à 293 points de vente, dont 173 en gestion directe, s’est également lancé dans une vaste stratégie de diversification.

Première incursion : l’horlogerie, dès les années 1940, avec la montre Serpent (Serpenti), icône de la marque, mais surtout à partir de la fin des années 1970, avec le modèle Bulgari Bulgari, une pièce à l’architecture minutieuse, prélude à la création de la société Bulgari Time à Neuchâtel, qui va acquérir les marques Daniel Roth et Gérald Genta. Cette entité chargée du développement horloger de la Maison et de l’assemblage emploie aujourd’hui quelque 450 personnes hors outils de production au Sentier et à La Chaux-de-Fonds. À partir des années 1990, la diversification s’accélère, dans les parfums d’abord puis dans la maroquinerie, la lunetterie et les soieries. Le tout est complété depuis 2001 par l’hôtellerie aux côtés du groupe Mariott International. À ce jour, la joaillerie représente 44 % du chiffre d’affaires de Bulgari, suivie par la parfumerie (24 %), l’horlogerie (23 %) et les accessoires (7,25 %). Ses principaux marchés sont désormais en Asie (43 % des ventes, dont 19 % au Japon), devant l’Europe (38 %, dont 12 % en Italie), les Amériques (12 %) et le Moyen-Orient (5 %).

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