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Cartier en ligne de mire de Sandra Bullock
Histoires de montres

Cartier en ligne de mire de Sandra Bullock

vendredi, 13 juillet 2018
Par Frank Rousseau
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Frank Rousseau

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8 min de lecture

Malgré un physique de « girl next door », cette brune tannique de 53 printemps a réussi à faire son trou grâce à un jeu d’actrice des plus éclectiques. Un travail payant qui lui a permis de décrocher un oscar en 2010 avec The Blind Side. Une autre de ses qualités : un moral comme du diamant, in-des-truc-tible. Une aubaine ! Dans Ocean’s 8, il est question d’une superbe pièce de joaillerie qu’elle tente de dérober avec ses copines Cate Blanchett, Mindy Kaling, Sarah Paulson, ou encore Rihanna. Interview d’une résiliente dotée d’un humour 24 carats.

Dans Ocean’s 8, vous et vos copines dérobez une rivière de diamants à 150 millions de dollars. Marilyn Monroe chantait « Diamonds are a girl’s best friend ». Vous adhérez ?

Non, moi, j’aurais plutôt tendance à chanter : « Real Estate is a girl’s best friend » ! (rires) La pierre non précieuse, bref, l’immobilier, c’est plus attractif à mes yeux. Si je vois un diamant ou une superbe montre, je fais « whaooooh ». Par contre, si je vois un certain potentiel dans un édifice, une construction que je peux acquérir, là je fais « yeaaaaah ». Je saute au plafond ! Un beau titre de propriété, un lopin de terrain, ça brille plus qu’un gros diam’s ou qu’une montre à complications. Remarquez, je peux être très sensible, très admirative à l’ingéniosité d’un horloger lorsqu’il s’agit de créer une montre vraiment pas comme les autres. Mais tant qu’à choisir, je préfère avoir la clé d’une villa autour du cou qu’un de ces objets précieux. J’ajoute que j’aurais trop peur de perdre un bijou ou une montre alors qu’un immeuble cela ne risque pas de se détacher. Enfin, si les fondations sont solides ! Vous savez, j’ai deux enfants, deux garnements avec qui je passe beaucoup de temps dehors. Quand je joue au baseball avec eux, j’évite de porter certains accessoires. Pour autant, je sais apprécier le travail des joaillers et des horlogers, surtout les pièces classiques. J’aime ce qui est intemporel.

Sandra Bullock
Sandra Bullock
Vous avez beaucoup de montres chez vous ?

Oui, mais généralement je n’en mets qu’une au poignet. Deux, je n’en vois pas trop l’utilité ! (rires) Trois, cela devient un vrai défi lorsque l’on n’a que deux poignets. Je ne sais pas pour vous mais comme je ne suis pas Shiva, c’est mon cas.

Vous vous souvenez de la toute première montre ?

Des montres, j’en ai eu des tas ! La plupart n’ont pas résisté longtemps, car j’adore bricoler. Mais je vous rassure, ce n’était pas des Cartier !

Sandra Bullock
Sandra Bullock
Le collier Cartier du film Ocean’s 8 coûte 150 millions de dollars. Que feriez-vous avec une telle somme si on vous l’offrait ?

Bah, je vous le répète, j’investirais dans la pierre, dans l’immobilier. Je n’ai jamais été une joueuse ou une boursicoteuse. Comme je travaille dur pour gagner ma vie, je ne suis pas du genre à claquer mon argent. Dès que j’en ai, j’achète des propriétés. Je sais, je suis de la vieille école et je l’assume parfaitement. J’en mets aussi de côté, car on ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve. J’évolue dans un secteur où tout peut basculer du jour au lendemain. Je me dis aussi que j’ai de jeunes enfants et que je dois être en mesure de pouvoir leur payer leur école jusqu’à ce que je devienne vieille et impotente ! (rires) Mais pourquoi me posez-vous cette question ? Vous avez envie de me filer 150 millions de dollars ou quoi ?

Les “institutions” telles que la Maison Cartier créent des montres et des bijoux intemporels qui ont fasciné et fascineront encore des générations.
Sandra Bullock
Si je vous dis « Cartier », qu’est-ce qui vous vient à l’esprit ?

Décadence, beauté, histoire jusqu’aux origines de la joaillerie. Et ces mots ne me viennent pas par hasard. Si cette prestigieuse Maison a su traverser les modes et les époques, c’est parce que des artisans, des hommes et des femmes, ont toujours su produire un travail de qualité. Les « institutions » telles que la Maison Cartier créent des montres et des bijoux intemporels qui ont fasciné et fascineront encore des générations. Ce qui est plutôt rare. Quand je pense « Cartier », je songe aussi à ces petites boîtes rouges que j’aimerais tant recevoir de leur part. (rires) Il me vient aussi autre chose à l’esprit. Et cela tient au coffre-fort suffisamment résistant que je devrais avoir pour mettre à l’abri un bijou de cette prestigieuse Maison. Franchement, si j’avais un collier de diamants à 150 millions de dollars, j’aurais trop peur de le porter. Quand vous avez une telle œuvre d’art autour du cou, vous devenez une cible bien trop tentante.

Et si demain Cartier vous offrait le collier du film…

Du coup, ce serait un avantage en nature. Si Cartier accepte de payer taxes et impôts là-dessus, je suis preneuse. Il faudrait être folle pour refuser, non ? Maintenant, je me vois mal me balader dans la rue avec un tel bijou. Honnêtement, la première chose que je ferais si on me faisait un tel cadeau reviendrait à désolidariser chacun des diamants pour les donner à mes amis et à ma famille. J’en garderais bien sûr quelques-uns pour ma pomme et le plus gros, je le léguerais en héritage à ma fille Laila. Je ne pense pas en effet que mon fils Louis soit très attiré par les bijoux ! Maintenant, je n’imagine pas un seul instant que Cartier ait de telles velléités. Mais si on me donne une montre de cette marque, je serais ravie de la porter. Je me sentirais très honorée, d’autant que les montres de Cartier ont une très belle ligne. Ce que j’aime dans Ocean’s 8, c’est que ce film tourne autour d’une œuvre d’art d’exception. Anne Hathaway porte d’ailleurs ce bijou avec beaucoup de grâce et de classe. Mais c’est un film, une histoire romancée, une fiction ! Si vous êtes une personne normale comme moi, vous n’aurez jamais un tel collier autour du cou, cela jurerait tout de suite ! Ou alors, je me ferais arrêter par la police et on me demanderait qui j’ai braqué ! (rires) J’ajoute que c’est pareil avec une montre.

Sandra Bullock
Sandra Bullock
En attendant, vous êtes comme les diamants, vous êtes indestructible !

Vous savez parler aux dames ! (rires)

Seriez-vous prête à vendre votre âme au diable pour quelque chose qui vous touche ?

Pour un pot de crème glacée, certainement ! Depuis toute petite, je me shoote aux crèmes glacées. Mon parfum préféré, c’est chocolat au lait/vanille avec des pépites de chocolat noir enrobées de beurre de cacahuètes. Ce n’est pas très « light », mais Dieu que c’est bon ! C’est ma cocaïne à moi ! J’en mangerais n’importe où et n’importe quand. Je me rappelle qu’un jour, avec un copain aussi accro que moi, nous avons demandé à un chauffeur de taxi, à New York, de nous arrêter au premier supermarché venu. Dehors, il devait faire quelque chose comme – 8°C. Le gars nous a dit : « Ah, vous voulez peut-être vous réchauffer avec un petit grog ! » Eh bien pas du tout, on voulait simplement se manger une glace. Je crois bien que le gars nous a pris pour des tarés. Dans la rue, tous les gens grelottaient avec la goutte au nez.

De toute votre filmographie, quelle est la scène la plus tarte que vous ayez été amenée à tourner ?

Pour mon rôle d’infirmière dans le film Le Temps d’aimer, j’avais potassé des manuels de secourisme datant de la Première Guerre mondiale. Dans ce livre, on ne vous montait pas seulement comment soigner un bras cassé mais aussi comment cuisiner des œufs. Je m’imaginais en pleine guerre demander à un poilu en attendant l’ambulance : « Votre œuf, vous le voulez dur ? poché ? à la coque ? À la coque ! OK, d’accord, trois minutes ou plus ? »

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