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A Paris, la Manufacture genevoise a présenté sa dernière série Métiers d’art qui s’inscrit dans l’étroite collaboration qu’entretient la Maison avec le musée du Louvre depuis 2019. Cette nouvelle édition de quatre pièces en séries limitées, inspirées de chefs-d’œuvre de l’Antiquité, fait la démonstration qu’art et horlogerie tendent parfois au sublime.
En annonçant la fin prochaine de la mythique Nautilus en acier référence 5711/1A, Patek Philippe a-t-il pris la bonne décision ? Dans tous les cas, les experts saluent, les prix flambent et les aficionados sur liste d’attente maugréent.
L’astronome italien Giovanni da Dondi a conçu la première horloge planétaire, achevée en 1364. Considérée comme un pur produit du génie italien, elle n’en a pas moins fini à la casse. Non sans avoir titillé les médiévistes qui se sont attelé à sa reconstruction.
Si l’horlogerie est généralement un art sérieux, elle s’est toutefois engagée dans une voix plus fantaisiste cette année. Plusieurs horlogers d’élite, dont l’objet était probablement de nous divertir, ont déployé des trésors d’ingéniosité pour créer des pièces originales destinées à devenir de réels objets de collection.
Une exposition qui se tient au Musées d’art et d’histoire de Genève* retrace à travers la présentation de montres-écoles l’évolution de l’horlogerie suisse du milieu du XIXe à nos jours. Témoins de l’apprentissage du métier, elles sont le reflet des qualités horlogères d’hier et d’aujourd’hui.
Comment, quand on est un musée d’horlogerie, fêter dignement un demi-siècle d’existence, s’est demandé l’ancien conservateur? En faisant la fête bien sûr. Mais encore? Par exemple, en proposant aux amis et visiteurs de redécouvrir la fameuse collection Sandoz, dont le Musée d’horlogerie du Locle (MHL), possède quelques magnifiques exemplaires.
La moindre référence à l’esprit des Jeux olympiques fait immédiatement surgir ces mots à l’esprit : « Plus vite, plus haut, plus fort ». Mais « plus vite » signifie mesure du temps. Les montres, horloges et autres chronomètres utilisés pour ces mesures ne reflètent toutefois pas seulement l’esprit compétitif des athlètes, ils incarnent également l’intelligence nécessaire pour les fabriquer.
A conter l’histoire des instruments de navigation, on évoque volontiers l’astrolabe, qui mesurait la latitude, et le chronomètre de marine, essentiel pour le calcul de la longitude, en passant outre l’énigmatique nocturlabe. L’instrument s’avéra pourtant indispensable aux grands navigateurs.
