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Ces montres à quatre roues
Modes & Tendances

Ces montres à quatre roues

lundi, 11 septembre 2017
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Entre l’horlogerie et le monde de la course automobile, l’osmose n’a sans doute jamais été aussi prégnante. Dans les paddocks, aux abords des circuits ou au poignet des coureurs, la mécanique horlogère semble gonflée à bloc. Roulez, bolides…

La Rolex Oyster Perpetual Cosmograph Daytona ayant appartenu à Paul Newman bientôt sous le marteau de la Maison Phillips à New York ; une troisième saison de formule E qui vient de se conclure à Montréal avec pour sponsor TAG Heuer, une Maison sur le point de dévoiler une nouvelle édition limitée de sa légendaire Monaco Gulf ; un partenariat annoncé pour l’automne entre Roger Dubuis et Lamborghini ; un « collector » Chronoris présenté en août pour célébrer les 40 ans de l’écurie de formule 1 Williams qui compte Oris dans ses rangs ; une 18e édition du Rallye des Princesses réunissant voitures anciennes, montres Richards Mille et conductrices intrépides qui a tenu son public en haleine au cœur de l’été… Inutile de prolonger la liste, les univers automobile et horloger restent suffisamment imbriqués pour alimenter l’actualité tout au long de l’année.

Richard Mille RM 50-03
Richard Mille RM 50-03

Si, par le passé, on a souvent assisté à des partenariats « prétextes », fait d’une simple juxtaposition de logos apposés sur des modèles de montre existants, force est de constater qu’aujourd’hui les collaborations s’intensifient. Côté chronométrage d’abord, une activité qui demande savoir-faire et investissement, les Maisons multiplient leur présence aux abords des circuits, à l’instar de Rolex et la formule 1 depuis 2013, TAG Heuer et la formule E depuis 2014 ou encore Chopard et le rallye des Mille Miglia depuis… 1988. Côté architecture ensuite, où l’on voit Baume & Mercier faire appel au designer de la célèbre Shelby Cobra pour dessiner sa gamme horlogère dédiée au bolide, Bovet travailler en étroite collaboration avec Pininfarina pour sa collection commune ou encore Hublot qui s’en remet aux designers de Ferrari pour travailler sur l’habillage de sa dernière Techframe. Même la construction horlogère commence à intégrer les principes du sport auto, notamment en termes de matériaux d’avant-garde. Et l’on songe ici bien évidemment à Richard Mille et sa dernière RM 50-03 développée avec le bureau de R&D de McLaren ou encore à Breitling et sa Bentley Carbon Body. Sans oublier Parmigiani et ses montres Bugatti, dont le calibre est conçu comme un bloc-moteur.

Bovet Ottantasei - Pininfarina Collection
Bovet Ottantasei - Pininfarina Collection

Reste enfin l’attrait historique et le formidable engouement actuel suscité par tout ce qui renvoie aux années « glorieuses » d’une horlogerie authentique. Une époque où la Speedmaster d’Omega faisait ses premières armes en tant que montre pour coureurs automobiles, tout comme l’Autavia de Heuer, la Chronomaster El Primero de Zenith ou la Daytona de Rolex. Chronographes un peu rudes, garde-temps d’ingénieurs, montres instruments à fonctions, ces modèles ont des accents de vérité. Et qu’importe si l’automobile s’évanouit quelque peu dans les limbes du passé, ces montres portent en elles l’ivresse d’une époque, l’atavisme de la vitesse…

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