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Chez PPR, « chaque marque doit garder son...
Economie

Chez PPR, « chaque marque doit garder son autonomie »

lundi, 10 septembre 2012
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Un an après avoir racheté Sowind (Girard-Perregaux et JeanRichard), François-Henri Pinault, patron de PPR, expose la stratégie du Groupe en matière horlogère dans un entretien accordé au Figaro.

C’était il y a un an. Après avoir pris une participation minoritaire dans Girard-Perregaux, le groupe PPR, dont le pôle Luxe comprend notamment Gucci, Bottega Veneta, Yves Saint Laurent, Alexander McQueen, Balenciaga, Boucheron et Sergio Rossi, se portait acquéreur de l’entier de la Maison horlogère, nommant Michele Sofisti, CEO de Gucci Group Watches and Jewellery, à la tête de l’entreprise. Dans un récent entretien accordé au Figaro, François-Henri Pinault, patron de PPR, expliquait la stratégie du Groupe dans le secteur du luxe.

Cela fait maintenant une dizaine d’années que PRR s’est confortablement installé dans cet univers. Pas question toutefois de céder au chant des sirènes. « Nous préférons racheter des marques petites ou moyennes qui possèdent un réel savoir-faire dans leur domaine, explique François-Henri Pinault. PPR a une vraie logique de construction de portefeuille et n’achète pas une entreprise simplement parce qu’elle est en vente ! Lorsque toutes nos marques ont atteint un niveau de maturité satisfaisant, alors nous pouvons envisager de renforcer notre portefeuille. »

Repositionner Girard-Perregaux à la pointe de la Haute Horlogerie

De fait, depuis 2001 et pendant une décennie, 90% de la croissance du pôle Luxe de PPR a ainsi été réalisée de manière organique. Deux occasions se sont présentées en 2011 : la maison italienne de costumes Brioni et le groupe Sowind, propriétaire de Girard-Perregaux et de JeanRichard. « Girard-Perregaux jouit d’une réelle légitimité et d’une belle notoriété auprès des collectionneurs, poursuit François-Henri Pinault. Son potentiel est fort. Avec Michele Sofisti, notre objectif est de repositionner Girard-Perregaux à la pointe de la Haute Horlogerie helvétique. Ainsi, nous avons fait venir un maître horloger exceptionnel, Dominique Loiseau. Il travaille sur une nouvelle approche de l’horlogerie mécanique qui pourrait bien se révéler révolutionnaire. On présentera les premiers modèles en 2013 […]. Depuis un an, nous avons rationalisé l’assortiment en évitant les dispersions industrielles. Car l’efficacité et la productivité de la manufacture pouvaient être optimisées. Les lignes de JeanRichard sont en train d’être repositionnées sur une tranche de prix plus accessibles, entre EUR 1’500 et 2’000 (USD 1’918 et 2’555 / CHF 1’813 et 2’418). En 2012, la production totale de Sowind progressera pour atteindre 20’000 montres. À terme et à son rythme, elle pourra manufacturer 40’000 pièces par an. »

Chaque marque doit conserver son autonomie et être cohérente avec son univers de départ.
François-Henri Pinault

Au programme également, davantage de synergie. Girard-Perregaux fournit déjà des mouvements à complications pour certains modèles joailliers de Boucheron. La manufacture, qui équipe également le premier modèle horloger de Bottega Veneta, va en outre bénéficier du réseau de distribution de Gucci Timepieces. De plus, au prochain Baselworld, les trois marques − Boucheron, Gucci et Girard-Perregaux − seront réunies sur un même espace. Pas question toutefois de créer un département Montres et Bijoux au sein de PPR. « Cela n’a jamais été notre approche, commente François-Henri Pinault. Nous jetons des passerelles, mais nous ne prévoyons pas de mettre en place une entité spécialisée dans ce secteur. Chaque marque doit conserver son autonomie et être cohérente avec son univers de départ. ».

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