Vers des mécanismes horlogers en diamant
Dur, élastique, très bon conducteur de chaleur et d’une grande transparence, le diamant trouve de nombreuses utilisations mécaniques et optiques. Un procédé développé par une équipe de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) a permis de sculpter un diamant monocristallin synthétique en un système micromécanique horloger : une roue d’échappement de trois millimètres de diamètre accompagnée de son ancre. L’équipe lausannoise a pu tailler dans un diamant de synthèse des formes tridimensionnelles d’une épaisseur de 0,15 millimètre, se rapprochant des standards de l’industrie horlogère, soit une épaisseur d’environ 0,2 mm. Cette technique intéresse l’industrie étant donné le faible coefficient de friction du diamant susceptible d’augmenter la réserve de marche d’une montre.