Collections mythiques

Trilogie A. Lange & Söhne

En cette année 2010, A. Lange & Söhne rend hommage à Ferdinand Adolph Lange qui, il y a 165 ans, s’installait à Glashütte pour fonder sa manufacture horlogère et donner naissance à la haute horlogerie allemande. C’est en 1864 qu’il introduit la platine trois quarts, destinée à améliorer la stabilité des mouvements, qui caractérise toujours les créations de la manufacture. Les trois montres réalisées en son honneur sont façonnées dans un nouvel alliage d’or 18 carats, créé en exclusivité pour A. Lange & Söhne. Sa couleur miel est proche de celle du maillechort naturel utilisé dans les mouvements et sa dureté, de plus de 300 Vickers, deux fois plus élevée que la normale. Les coqs gravés, typiques de la marque, sont également faits de cet or et les balanciers-spiraux sont des modèles exclusifs produits en interne. Quant aux cadrans en or massif argenté, ils se singularisent par un même motif guilloché.

La collection anniversaire « 165 Years – Homage to F.A. Lange » comprend une édition du Tourbograph « Pour le mérite » présenté en 2005. Cette grande complication associe un tourbillon une minute à transmission fusée chaîne, une première dans une montre-bracelet, et un chronographe à rattrapante. Il faut un mois pour produire un exemplaire et la première série de 51 pièces — la Maison s’est réservé la n°1 — a été achevée il y a seulement quelques mois. La seconde série sera limitée à 50 exemplaires.

La deuxième création retenue pour célébrer l’anniversaire de A. Lange & Söhne est la Lange 1 Tourbillon, créée à l’occasion de l’an 2000. Aujourd’hui, elle bénéficie du système de stop seconde inventé depuis qui permet de régler l’heure avec la plus grande précision. On peut le voir à travers le fond saphir. Dans cette édition limitée à 150 exemplaires, le tourbillon est rehaussé de contre-pivots en diamants et son pont poli miroir est en or de couleur miel comme le boîtier.

Dans la collection anniversaire, on trouve enfin la 1815 Phases de Lune lancée en 1999, prisée pour son mécanisme extrêmement précis. L’écart est de seulement 6,61 secondes par phase de lune et il faut 1058 années pour accumuler un écart de un jour. L’édition 2010 se limite à 265 exemplaires.

L’année Portugaise chez IWC

Les Portugaise de IWC sont ainsi nommées car les premiers modèles de la marque ont été commandés par deux importateurs portugais. Avec leur mouvement de montre de poche logé dans un boîtier surdimensionné, elles ont vu le jour en 1939. Cette année, alors qu’elles entament leur huitième décennie d’existence, IWC les place sur le devant de la scène. Nombre de nouveautés viennent ainsi enrichir la collection d’instruments de précision dédiée à l’univers nautique. Elle abrite la plupart des complications produites par IWC dans des boîtiers allant de 40 à 45 mm de diamètre.

Une montre à succès des années 1960 et 1970, la Yacht Club, fait son grand retour et apporte une note de sportivité dans la famille des Portugaise. La Portugaise Yacht Club Chronographe n’en respecte pas moins l’esprit de la collection, son élégance et sa lisibilité. Dotée d’un calibre récent avec fonction flyback, elle totalise les heures et les minutes sur un compteur unique où la lecture est particulièrement aisée. Avec la Portugaise Remontage Manuel et la Portugaise Tourbillon Remontage Manuel, IWC opère un véritable retour aux sources. Les mouvements s’inscrivent parfaitement dans la lignée des calibres de poche d’origine tout en intégrant les avancées technologiques modernes.

La gamme des tourbillons s’élargit également à travers deux éditions limitées de la Portugaise Tourbillon Mystère. Elles se différencient du modèle présenté en 2004 en intégrant un affichage rétrograde de la date. Le fleuron de la collection sera désormais la Portugaise Grande Complication. Le chef d’œuvre créé par IWC en 1990, qui réunit calendrier perpétuel, répétition minutes et chronographe, fait son entrée dans la famille en se logeant dans un boîtier de 45 mm de diamètre. Côté complications, on trouvera encore des nouvelles variantes de calendriers perpétuels, de répétitions minutes et de chronographes. Il en va de même pour le grand classique, la Portugaise Automatique, qui se présente notamment dans un boîtier en or rouge, plus chaleureux que l’or rose précédemment utilisé.