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Comment Maurice Lacroix a gagné ses galons de noblesse
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Comment Maurice Lacroix a gagné ses galons de noblesse

mardi, 20 mai 2008
Par Flavia Giovannelli
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Flavia Giovannelli

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5 min de lecture

Depuis le lancement de son premier calibre « maison » en 2006, la marque établie depuis ses origines à Saignelégier (canton du Jura / Suisse) cultive qualité et indépendance. Son garde-temps Mémoire 1 a d’ailleurs été l’une des grandes attractions de Baselworld 2008.

Jeune trentenaire – l’anniversaire a été fêté en 2005 –, Maurice Lacroix est une entreprise qui affiche une forme éclatante. Portée par une direction dynamique, elle a fièrement inauguré ses nouveaux ateliers de production à Montfaucon en octobre 2007, tout en se préparant à plusieurs lancements importants. A savoir la Mémoire 1, garde-temps vedette présenté à Baselworld 2008, ainsi que plusieurs modèles dignes d’intérêt dans sa collection iconique Masterpiece dotée de mouvements à complication manufacturés Maurice Lacroix. Une offre qui a été complétée par une nouvelle collection dédiée aux femmes exigeantes: la Starside. Pas de doutes, Maurice Lacroix, dont le siège est toujours situé à Saignelégier depuis sa création, compte bien se donner les moyens de ses ambitions qualitatives.

Masterpiece Calendrier Double Rétrograde © Maurice Lacroix
Masterpiece Calendrier Double Rétrograde © Maurice Lacroix
L’Allemagne, premier marché

Cela fait plus d’un an (voir encadré) que la marque a débuté ses activités de développements internes en s’orientant vers le haut de gamme et les montres mécaniques à complications. L’un des meilleurs exemples est d’ailleurs représenté par un chronographe exceptionnel, la Mémoire 1. Avec un calibre de 604 pièces, la Mémoire1 se révèle l’une des montres les plus compliquées jamais réalisées dont le mécanisme a été entièrement conçu et développé au sein des ateliers Maurice Lacroix ! Pour le décrire brièvement, précisons que ce garde-temps permet de passer du mode « Time » à la fonction « Chrono » à volonté, sans perdre l’une des deux indications, et ceci, même lorsque la fonction chronographe est enclenchée. Un peu comme le Calibre S de TAG Heuer. Mais attention, contrairement à ce dernier, la Mémoire 1 est purement mécanique, dotée d’une mémoire comme son nom l’indique! Particularisme entre tous, le calibre compte neuf cœurs, pour lequel Maurice Lacroix a déposé plusieurs brevets. Voilà pour le modèle-phare de la marque dont tout le monde a parlé ce printemps. Nul doute toutefois que l’entreprise jurassienne ne se contente pas de cet unique exploit.

Avec ses quelque 220 collaborateurs répartis dans 60 pays, Maurice Lacroix affiche d’ailleurs une croissance soutenue via les 3000 points de ventes spécialisés représentant la marque. Chaque année, quelque 120’000 montres quittent l’atelier d’assemblage de Saignelégier. Et si l’Allemagne reste son marché-phare avec un positionnement haut de gamme à prix moyen, les Etats-Unis affichent un excellent dynamisme.

Premiers signes de verticalisation

La création de ses propres ateliers de 400 m2 à Montfaucon, qui comptent pour le moment huit collaborateurs qualifiés, devrait permettre à Maurice Lacroix de renforcer sa verticalisation. Les collaborateurs y maîtrisent aussi bien le décolletage, le fraisage que la finition. Enfin, toutes les pièces sont assemblées sur place ou au siège de Maurice Lacroix, à Saignelégier. La fabrique de boîtes acquise en 1989 ainsi que les ateliers d’assemblage ont toujours fait l’objet d’importants investissements et comptent aujourd’hui parmi les plus modernes de la branche.

Pour résumer la philosophie de Maurice Lacroix, précisons que l’entreprise tient à perpétuer une tradition horlogère de qualité. Le train du succès est là ? Maurice Lacroix compte bien le prendre en marche pour réaliser les nouveaux classiques de demain.

Les ateliers Maurice Lacroix à Saignelégier (canton du Jura / Suisse) © Maurice Lacroix
Les ateliers Maurice Lacroix à Saignelégier (canton du Jura / Suisse) © Maurice Lacroix
Les grandes étapes

C’est en 1961 que la société zurichoise Desco von Schulthess AG acquiert dans la ville jurassienne de Saignelégier un atelier d’assemblage pour la production de montres en private label destinées aussi bien au marché national qu’international. En 1975, l’entreprise se donne une nouvelle envergure en lançant une première montre Maurice Lacroix en Autriche. Un an plus tard, la société fait une percée sur le marché espagnol. En 1980, elle se dote d’une première organisation commerciale en Allemagne. Deux décennies après le lancement de sa première montre, l’entreprise conquiert le marché nord-américain.

En 1989, le réseau de ventes est réorganisé et complété en Extrême-Orient tout comme dans la région du Pacifique Sud : des succursales Desco vendent la marque Maurice Lacroix au Japon, à Hong-Kong, à Singapour, en Malaisie et en Thaïlande. En 1994-1995, des investissements de plusieurs millions de francs suisses permettent de moderniser et d’agrandir l’atelier d’assemblage à Saignelégier. L’année 2001 marque un tournant : Philippe C. Merk prend la tête de Maurice Lacroix en tant que Président de la Direction. A partir du 1er octobre, Maurice Lacroix S.A., jusqu’alors une division de Desco von Schulthess AG, est transformée en entité juridique autonome. D’importants investissements permettent d’élargir encore l’atelier d’assemblage de la marque. En 2003, un musée abritant les trésors exclusifs de la précieuse Masterpiece Collection (lancée en 1990) est inauguré à Saignelégier. L’année 2004 sera celle des ambassadeurs avec Roger Federer au premier plan.

Pour les collaborateurs, 2005 sera à marquer d’une pierre blanche avec les 30 ans de Maurice Lacroix et les 15 ans de la Masterpiece Collection. En 2006, le calibre ML 106 équipant la nouvelle Masterpiece Le Chronographe représente le premier mouvement manufacture de la Maison. En 2007 enfin, Maurice Lacroix lance en première mondiale et en exclusivité à Shangaï sa fameuse modèle Mémoire 1.

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