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Début d’année ronflant pour Rolex (II)
Economie

Début d’année ronflant pour Rolex (II)

vendredi, 29 mai 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Les records obtenus lors des récentes ventes aux enchères soulignent la quête obsessionnelle de Rolex en matière de qualité mécanique. Démonstration avec le calibre 3255 de nouvelle génération à la précision « superlative ».

L’entrée en fonction du nouveau CEO de Rolex en juin prochain intervient au moment même où la banque Vontobel confirme la position de la Maison aux avant-postes de l’industrie. Cette vague de bonnes nouvelles se voit aujourd’hui confortée par les récentes ventes aux enchères horlogères. Cela fait quelques années déjà que Rolex compte parmi les marques plus prisées des collectionneurs. La session de printemps qui vient de se tenir à Genève en a offert une nouvelle confirmation. Pour sa première apparition dans un univers jusqu’ici dominé par Antiquorum, Christie’s et Sotheby’s, la Maison Phillips a fait fort, signant des ventes totales de CHF 29,6 millions.

Quête obsessionnelle d’excellence

Rolex n’est évidemment pas étrangère à ce succès dans la mesure où la première journée des mises à l’encan de Phillips était consacrée à son modèle emblématique Day-Date avec pas moins de 60 pièces proposées. Elles ont trouvé preneurs pour un total de CHF 6,2 millions, dont une Big Kahuna, une des deux références 6612 en platine connues, emportée pour CHF 473’000.-. Nouveau succès lors de la seconde journée consacrée aux pièces rares et de première qualité toutes marques confondues. Cette fois, c’est une Oyster Cosmograph Daytona « Albino » référence 6263 ayant appartenu à Eric Clapton qui a tenu la vedette. Acquise pour CHF 1,3 million, cette pièce est devenue la Rolex la plus chère jamais vendue aux enchères.

Sa quête quasi obsessionnelle de l’excellence horlogère.

Si Rolex relève presque du mythe pour nombre d’aficionados, cela tient pour beaucoup à sa quête quasi obsessionnelle de l’excellence horlogère. Pas de révolution de palais, donc, dans cette Maison qui érige la circonspection en dogme mais une évolution par petites touches décisives. Pour preuve, Rolex présentait l’an dernier son tout premier spiral en silicium Syloxi, intégré pour l’occasion dans le calibre 2236 équipant le modèle Oyster Perpetual Datejust Pearlmaster 34, alors que la Maison a été parmi les premières à se lancer dans l’aventure du silicium il y a plus de 10 ans aux côtés de Patek Philippe et du groupe Swatch en association avec le Centre suisse d’électronique et de microtechnique. Pourquoi dans un modèle féminin ? Tout simplement parce que, à ce stade, les mouvements des collections homme remplissent parfaitement leurs fonctions, précision incluse, et ce, sans spiral en silicium, expliquait Rolex l’an dernier.

Un chronomètre superlatif

Le calibre 3255 de nouvelle génération présenté il y a quelques semaines à Baselworld suit exactement cette même philosophie. Toujours pas de spiral en silicium mais en Parachrom bleu breveté, usiné dans un alliage exclusif de niobium et de zirconium et couplé à un balancier de grande taille à inertie variable muni de quatre écrous en or pour un réglage des plus précis. L’espace intérieur du barillet a été revu avec, à la clé, une réduction de 50 % de l’épaisseur des parois permettant de loger un ressort de plus grande capacité pour un gain de 10 heures de réserve de marche. Des procédés LiGA (lithographie, galvanoplastie, formage) ont été utilisés pour la production de l’ancre et de la roue d’ancre paramagnétiques du nouvel échappement Chronergy, soit un échappement à ancre suisse à l’architecture revisitée pour une amélioration de 15 % de son rendement et des gains d’autonomie du mouvement portée à plus de 90 heures.

 

Rolex reste bien Rolex.

Au total, 14 brevets dont 5 spécifiques au calibre 3255 protègent ce mouvement dont est doté l’Oyster Perpetual Day-Date 40, présenté comme un « chronomètre superlatif certifié officiellement » (Superlative Chronometer Officially Certified), selon l’indication du cadran. « Si un chronomètre est défini comme une montre de haute précision officiellement testée pour ne pas dévier de l’heure exacte de plus de quelques secondes par jour, un chronomètre superlatif se doit d’être encore plus performant », expose Rolex. Résultat : la Maison assure obtenir une marge de tolérance du mouvement 3255 de – 2/+ 2 secondes par jour alors que le Contrôle officiel suisse des chronomètres, le fameux label COSC, est accordé aux calibres testés dans une zone comprise entre – 4 et + 6 secondes par jour. En un mot : Rolex reste bien Rolex.

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