Déshabillez-moi !
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Marie de Pimodan-Bugnon
Journaliste indépendante
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Délestées de leur cadran, leur mouvement allégé de toute matière superflue, les montres squelettes dévoilent l’intégralité, ou presque, de leur anatomie mécanique. Aperçu en images et en toute transparence de ces délicates exhibitionnistes.
Cacher ce mouvement que nous ne saurions voir ? Au grand jamais ! Pas de pudibonderie en horlogerie : les montres squelettes sont à nouveau de sortie cette saison. Depuis quelques années, elles n’en finissent pas d’occuper le terrain des collections horlogères. Leur force ? En montrer un maximum, en dissimuler un minimum. Pour ce faire, les maisons horlogères mettent en œuvre des trésors de savoir-faire afin d’ajourer l’ensemble des composants du mouvement. Un exercice aussi périlleux qu’habile qui donne à admirer de véritables sculptures mécaniques en mouvement. Capteurs de lumière, dans un parfait équilibre entre fragilité, robustesse et exigences esthétiques, les mouvements squelettes repérés en ce début d’année offrent à nouveau un bel éventail de la capacité des maisons de Haute Horlogerie à associer la contrainte technique, la créativité et le geste humain. Ici, l’horlogerie se livre à cœur ouvert…
