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Points de vue

George Clooney : « je suis fier de l’appeler mon ami »

mardi, 29 juin 2010
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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5 min de lecture

Nicolas Hayek était connu pour son franc-parler, ses prises de position musclées et son art de la mise en scène.

Extraits.

Nicolas Hayek, Wall Street Journal, juin 2010
«J’ai repris Breguet en direct quand je l’ai rachetée parce que j’ai constaté que l’esprit de cette compagnie avait été ruiné par des gens qui n’avaient rien compris à la marque. Ils la considéraient comme une simple activité commerciale alors que Breguet n’en est clairement pas une, c’est quelque chose de complètement différent. L’homme, l’horloger Abraham-Louis Breguet (1747-1823), personne n’a été capable de mesurer toutes les facettes de son talent. Pour certains, c’est un grand technicien, pour d’autres, il s’agit d’un scientifique hors pair, pour d’autres encore un grand artiste. Mais personne ne s’est rendu compte qu’Abraham-Louis Breguet était également un grand communicateur. Il a été notamment capable de rendre compte du développement de l’horlogerie auquel il a contribué, lui qui a convaincu le Tsar de Russie qu’il réalisait non seulement les meilleures montres mais aussi qu’elles étaient de véritables œuvres d’art.»

George Clooney, Wall Street Journal, juin 2010
«Je n’ai jamais été membre d’un conseil d’administration où le président passe la majeure partie de son temps à veiller que les gens soient la première des priorités. Non pas seulement les employés mais vraiment tout le monde. Personnellement, je suis fier de l’appeler mon ami.»

Nicolas Hayek, Sorbonne, Paris avril 2010
«Je suis comme un enfant qui traverse la route en courant sans regarder si un camion arrive. Tout entrepreneur doit prendre des risques pour innover. Nous sommes tous nés avec cette capacité d’imaginer, de créer en laissant aller son imagination. Mais la société tue cette fantaisie originelle qui est en nous. L’entrepreneur crée certes des produits, des richesses, des postes de travail en surmontant des obstacles. Mais l’entrepreneur est aussi un artiste. Tout repose sur le plaisir d’entreprendre. Je n’ai jamais travaillé une seule heure, j’ai passé ma vie à m’amuser !»

Nicolas Hayek, Tribune des Arts, mars 2010
«L’horlogerie suisse n’est pas faite que de montres de luxe : Swatch est aussi valable que Breguet ! Je me souviens avoir offert, lors d’une occasion officielle, une montre sertie de diamants à la Reine d’Espagne. C’était il y a une quinzaine d’années, et je me rappelle encore de son air désolé : venant de moi, elle espérait une Swatch !»

Nicolas Hayek, Journée de l’économie d’economiesuisse, septembre 2009
«Pour qu’il n’y ait pas de malentendu, je préciserais que la culture et la mentalité anglo-saxonnes ont apporté à notre monde un nombre incalculable de développements extrêmement positifs dans les domaines les plus divers. Mais cette mentalité financière qui domine malheureusement aux bourses américaines et, en partie, aux bourses britanniques, avec sa meute de virtuoses et d’acrobates de la bonne gouvernance, pétris d’hypocrisie et à la langue fourchue, ces nouveaux apôtres de la finance, cette profusion de spéculateurs, de joueurs assoiffés d’argent, d’hasardeurs, ces pharisiens qui voient des poussières inexistantes dans l’œil de leur voisin ne voient même pas la poutre qui leur obscurcit la vue; tous ceux-là n’aident ni l’industrie, ni l’économie américaine, ni l’économie mondiale.»

Nicolas Hayek, L’Express, juillet 2009 :
«Je suis convaincu que l’on peut garder et développer une industrie en Europe et je le prouve tous les jours. Nous fabriquons des montres en Suisse, dans plus de 165 usines, la Smart sort de l’usine de Hambach, en Lorraine, et je continue : avec notre nouvelle société, Belenos, nous mettons en place tout ce qu’il faut pour produire ici de l’énergie propre. Je suis un optimiste. Certains diront un inconscient. J’ai pensé la Swatchmobile et je me suis lancé. General Motors n’a pas osé et Mercedes, après la Smart, n’a jamais fait la voiture hybride que j’avais conçue et que notre contrat prévoyait. C’est malheureusement Toyota qui a réalisé un modèle hybride, la Prius. Pour améliorer le système énergétique des voitures, il faut sortir des métiers de la mécanique. Beaucoup de constructeurs en sont incapables. Alors, j’ai créé Belenos, du nom du dieu celte du soleil. Cette fois-ci, je vais fabriquer non pas une voiture, mais un moteur. Quand il sera prêt, les constructeurs pourront l’acheter, s’ils le veulent. Je n’ai pas besoin de leur argent maintenant. Ni de celui des pouvoirs publics. Nous avons les liquidités requises, nous investissons et gardons le contrôle.»

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