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Hommage à Jean-Jacques Rousseau
Points de vue

Hommage à Jean-Jacques Rousseau

mardi, 25 septembre 2012
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Franco Cologni
Président du Comité Culturel de la FHH

“Le talent nécessite toujours de l’effort, de l’engagement, des heures passées à perfectionner un geste qui devient, jour après jour, un don.”

Entrepreneur dans l’âme, Franco Cologni, pourtant homme de lettres, s’est rapidement lancé dans les affaires pour devenir un personnage clé du groupe Richemont.

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2 min de lecture

« La patience est amère, mais son fruit est doux », disait le philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau, dont on célèbre cette année le tricentenaire de la naissance.

Pour marquer l’événement, la société Vacheron Constantin – presque contemporaine de Rousseau puisqu’elle a été fondée en 1755 – a choisi de s’engager dans une série de campagnes de mécénat culturel importantes : la manufacture soutient par exemple JJR (Citoyen de Genève), un nouvel opéra lyrique composé sur mandat du Grand Théâtre de Genève.

Il est extrêmement rare de nos jours qu’une œuvre lyrique soit ainsi commissionnée. Rien d’étonnant par conséquent que Vacheron Constantin, qui a l’habitude d’entretenir des liens avec les clients et commanditaires parmi les plus exigeants au monde, ait été enthousiasmé par ce défi culturel. La première s’est déroulée le 11 septembre dernier dans le cadre du suggestif Bâtiment des Forces motrices de Genève.

Par ailleurs, Vacheron Constantin soutient le film de Christophe Chevalier Le Nez dans le ruisseau, de même que La Faute à Rousseau, une série de 60 courts-métrages réalisés par des cinéastes suisses et étrangers.

Nul ne sait mieux qu’une manufacture de Haute Horlogerie la somme de soin et de patience qu’il faut pour travailler sur des mécanismes, des complications et des engrenages avec cette attention commune au philosophe, occupé à la définition et au perfectionnement de sa pensée. Et nul ne sait mieux qu’un client de la Haute Horlogerie combien, pour reprendre la réflexion de Rousseau, le fruit de cette patience est doux quand il peut passer à son poignet un garde-temps d’exception. « Je ne suis peut-être pas meilleur, mais au moins je suis différent », disait le philosophe. Et à mon très modeste avis, en cette année de tricentenaire, il est juste de rappeler que c’est un devoir d’être différent et un bonheur d’être meilleur.

Ou au moins de s’y essayer en investissant dans le travail, la recherche et la culture.

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