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IWC joue les « latin lover »
Watches and Wonders

IWC joue les « latin lover »

mercredi, 7 octobre 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Comme l’an dernier, la manufacture de Schaffhouse mise sur son charme latin lors de cette troisième édition de Watches&Wonders pour mieux séduire le public asiatique. C’est donc la gamme Portofino qui est mise à l’honneur avec un chronographe monopoussoir inédit, un modèle date et jour et trois nouvelles références dans la ligne féminine 37.

Les anniversaires dans le domaine horloger représentent autant d’occasions uniques de faire montre de sa maîtrise technique sur des pièces qui ont forgé l’histoire de la marque. On ne s’étonnera donc pas de les voir se multiplier. Il y a peu encore, seuls les centenaires ou les jubilés semi-séculaires valaient la peine d’être relevés. De là, on est vite passé aux commémorations décennales et aujourd’hui quinquennales. Bientôt les chiffres porte-bonheur seront peut-être à l’honneur, puis les célébrations semestrielles et enfin tous ces jours non anniversaires chers au Chapelier Toqué d’Alice au pays de merveilles. En attendant d’en arriver là, l’année 2015 marque pour IWC les 75 ans de sa Portugieser, le nouveau nom d’une montre qui a commencé par s’appeler plus simplement « la Portugaise ».

Le Salon international de la Haute Horlogerie de janvier dernier a donc été le théâtre d’un véritable festival de la Maison autour de ce modèle, effectivement conçu pour seoir à deux marchands portugais en quête de la précision absolue. À Watches&Wonders, IWC s’est donc plu à mettre en exergue quelques-unes des montres présentées en début d’année comme la Portugieser Calendrier Annuel, premier du genre dans les collections IWC, et les deux éditions anniversaires limitées que sont la Portugieser Quantième Perpétuel Digital Date et Mois doté de son chronographe flyback et la Portugieser Remontage Manuel Huit Jours en tout point fidèle au design du modèle original des années 1940.

IWC Portofino Automatic Moon Phase 37
Portofino, ma si!

Mais si cette entrée en matière avait déjà de quoi titiller les plus aguerris, c’est en latin lover qu’IWC a décidé de porter l’estocade. Quoi de mieux, pour se mettre dans l’ambiance, que de se laisser une nouvelle fois charmer par le film promotionnel de Peter Lindbergh tourné sur la côte italienne avec Cate Blanchett, Emily Blunt, Ewan McGregor, Christoph Waltz, Zhou Xun et la collection Portofino en « guest star ». Une collection qu’IWC a justement décidé de mettre en avant à Hong Kong, comme elle l’avait d’ailleurs déjà fait l’an dernier en introduisant la ligne 37 mm spécifiquement dédiée à la femme. Cette dernière s’enrichit ainsi de trois nouvelles références : une Portofino Automatic Moon Phase 37 acier, sertie de diamants sur son cadran de nacre, et deux modèles Automatic trois aiguilles date au boîtier acier à son tour serti de diamants. Dans l’univers masculin, IWC introduit une Portofino Remontage Manuel Day & Date avec le nouveau calibre manufacture 59220 et une Portofino Remontage Manuel Monopoussoir, une première au sein de la marque basée sur le « moteur » 59360 doté de huit jours de réserve de marche, une particularité de la famille de mouvements 59000.

Cette démonstration microtechnique a d’ailleurs eu son pendant « littéraire » en cette troisième édition de Watches&Wonders. La documentation portant sur les pièces du Salon se présentait sous la forme d’un catalogue minuscule dont la surface n’était guère plus grande qu’un cadran de montre. Pour la lire, une loupe d’horloger était généreusement adjointe. Si les anniversaires se fêtent généralement en grande pompe chez IWC, en présence de vedettes du sport et du cinéma, la maison n’a pas peur d’en donner une « clé de lecture » minimaliste.

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