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IWC s’engage en faveur du développement durable
Economie

IWC s’engage en faveur du développement durable

lundi, 14 mai 2018
Par Isabelle Hildebrand
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Isabelle Hildebrand

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5 min de lecture

Progressivement, plusieurs sociétés font part de leurs performances sociales et environnementales. IWC fait partie des précurseurs et s’engage à produire un rapport tous les deux ans sur son développement durable.

Non sans audace, la marque de montres de luxe Suisse IWC Schaffhausen a publié un rapport de durabilité en accord avec les standards GRI (Global Reporting Initiative). Alors que les sociétés cotées en Bourse telles que LVMH, Kering ou Richemont sont désormais tenues de communiquer des rapports de gouvernance en parallèle à leurs informations financières, c’est la première fois qu’une Maison horlogère suisse divulgue des informations que la concurrence considèrerait volontiers comme confidentielles, à l’instar de son intégrité produit, de ses sources d’approvisionnement – y compris les quantités utilisées d’or, de bronze, de titane, d’acier et de diamants -, de ses performances environnementales ou encore de la composition de sa main d’œuvre.

« Un pas novateur »

En 2017, IWC a conduit une étude afin de déterminer quelles priorités donner à ses activités durables. Comme membre de la communauté internationale, la marque a décidé de s’engager en faveur des Objectifs de développement durables (Sustainable Development Goals) tels que fixés par les Nations Unies en 2015. Parmi ces objectifs, au nombre de 17, IWC vise des améliorations en termes d’égalité des sexes (5), de conditions de travail décentes, de croissance économique (8) et de production responsable (12). Avec son exercice 2017 comme référence, IWC se promet d’obtenir une production et une consommation responsables sur la totalité du cycle de vie de ses produits d’ici 2020 ; de réduire le volume et le poids de ses emballages de 30% ; de renouveler sa certification au Code de bonnes pratiques du Responsible Jewellery Council ; et de publier un rapport tous les deux ans sur son développement durable. En tant qu’employeur responsable, IWC veut également réduire l’absentéisme au travail de 10 % avec la santé et le bien-être de ses employés en ligne de mire, augmenter la présence des femmes au sein du management et améliorer l’égalité des sexes dans ses cours de formation. La société, qui prend également en compte ses externalités, s’engage en outre à utiliser 100 % d’énergie renouvelable sur son site de Schaffhouse et à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 10 % d’ici 2020.

Employés d'IWC participants à une manifestation en forêt © IWC Schaffhausen
Employés d'IWC participants à une manifestation en forêt © IWC Schaffhausen

Christoph Grainger-Herr, CEO d’IWC Schaffhausen, est convaincu qu’en publiant le premier rapport sur le développement durable, en accord avec les standards du GRI, la Maison fait œuvre de pionnier. Sa vision pour la marque : produire des garde-temps de la plus haute qualité et créer, comme gage de croissance, de la valeur sociale et environnementale à long terme : « Nous nous engageons à être transparents et responsables en ce qui concerne l’impact de nos activités sur l’économie, l’environnement et la société, explique-t-il. Avec nos actionnaires, nous sommes bien décidés à atteindre les objectifs des Nations Unies. »

Les pratiques durables vont contribuer à la croissance aussi bien des ventes que des bénéfices de la Maison, tout en minimisant les risques.
Franziska Gsell
Bientôt plus de régulation « durable »

Selon le sondage de KPMG (Survey of Corporate Responsability Reporting 2017), les standards GRI sont les plus couramment utilisés pour les rapports sur la durabilité : 93 % des 250 plus grandes entreprises mondiales l’utilisent afin de témoigner de leurs performances en la matière. A noter également que la transparence des informations en termes de durabilité peut se révéler d’une aide précieuse au niveau de la finance, de la gestion des risques et des nouvelles opportunités à saisir. Franziska Gsell, directrice Marketing et présidente du Comité durabilité chez IWC, pense que les pratiques durables vont contribuer à la croissance aussi bien des ventes que des bénéfices de la Maison, tout en minimisant les risques.

Tous les jours, les gouvernements aussi bien que les entreprises prennent des décisions qui ne se basent pas uniquement sur les aspects financiers mais tiennent également compte des risques et des opportunités. On peut donc s’attendre à une certaine transparence de la part des entreprises non pas seulement sur leurs performances mais aussi sur les opportunités et les risques les concernant, liés aux problématiques sociales et environnementales comme le dérèglement climatique, la pénurie d’eau et les droits humains. Ces initiatives volontaires sont d’ailleurs en passe de devenir des exigences légales, notamment dans l’Union européenne, en Amérique latine, aux États-Unis, en Inde, à Taiwan et au Japon. Le SIX Swiss Exchange Regulatory Board a par exemple adopté une nouvelle régulation en 2017 qui encourage les rapports sur la durabilité. En ce sens, l’initiative d’IWC intervient avant même l’alignement probable des régulations suisses sur la directive de la Commission Européenne EU/2014/95 qui rend les rapports non-financiers obligatoires pour les sociétés de plus de 500 employés.

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