Russe établi à Saint-Pétersbourg, Konstantin Chaykin est en effet arrivé cette année avec sa Lunokhod, un nom qui fait allusion aux premiers robots motorisés soviétiques envoyés sur la Lune. Une référence qui ne doit rien au hasard dans la mesure où cette Lunokhod propose une nouvelle interprétation d’une complication astronomique incontournable que sont les phases de lune.
L’astre est ici représenté en trois dimensions par une sphère immobile de 12 mm sculptée dans du wootz, un acier indien similaire à l’acier de Damas, autrefois utilisé pour la réalisation de sabres et dont la granulosité rappelle la surface lunaire. L’indication des phases de lune se fait au moyen d’un cache semi-circulaire en argent rhodié noir qui vient recouvrir partiellement ou totalement le globe positionné au centre du cadran.
La lecture des heures sur 24 heures avec séparation jour/nuit se fait sur un segment semi-circulaire positionné au-dessus de la lune. Quant aux minutes, elles sont dans un compteur à 6 heures. Le boîtier, également en wootz, est doté de deux sortes de brancards massifs servant de cornes qui viennent harmonieusement couper les lignes sphériques de la montre. Entièrement conçue et développée par Konstantin Chaykin, la solution technique qu’offre la Lunokhod pour l’indication des phases de lune est une première mondiale.