C’est donc en février qu’ont débuté à Tokyo des festivités devant se dérouler sur plusieurs mois. À cette occasion, la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH) était invitée par la Confédération à participer à cet événement unique en son genre. Elle y a présenté son exposition « La Conquête du Temps », retraçant quelque 500 ans de culture horlogère.
La FHH est particulièrement fière d’avoir été conviée à cette cérémonie d’ouverture qui s’est déroulée en présence du Président de la Confédération, Didier Burkhalter, et de sa femme. Fabienne Lupo, Présidente et Directrice Générale de la FHH, a inauguré la manifestation en ces termes : « Nous sommes honorés d’organiser cette exposition étant donné le lien très fort que l’industrie horlogère suisse représente entre nos deux pays. Elle démontre que le Japon et la Suisse vont continuer à entretenir d’étroites relations pour encore de nombreuses années. »
Prémisses horlogères
La présence de la Fondation de la Haute Horlogerie à Tokyo est une forme de réminiscence à l’histoire de la diplomatie entre les deux pays. Pour mémoire, la première délégation commerciale suisse ayant pris pied au Japon en 1863 était en effet emmenée par Aimé Humbert, représentant de l’industrie horlogère helvétique désigné par le Conseil fédéral comme envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire. Un an plus tard, il concluait un traité d’amitié et de commerce avec le gouvernement d’Edo.
L’exposition « La Conquête du Temps », forte d’une centaine de pièces historiques, rend en quelque sorte hommage à ce moment crucial des ententes diplomatiques entre le Japon et la Suisse. Elle a été conçue comme un parcours initiatique plongeant le visiteur au cœur des découvertes scientifiques et des métiers d’art qui font de l’horlogerie un univers aussi bien technique qu’esthétique, un monde de culture.