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La guerre des réserves de marche
Actualités

La guerre des réserves de marche

mardi, 20 août 2013
Par Julie Mégevand
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Julie Mégevand

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3 min de lecture

Les marques horlogères ont entamé une guerre sans merci autour de l’un des écueils du secteur : la réserve de marche. Tour d’horizon des derniers records, entre vraie performance et surenchère communicationnelle.

Réserve de marche, nom féminin : durée de fonctionnement d’un instrument de mesure du temps sur ses propres réserves d’énergie, sans apport extérieur, selon la définition du Dictionnaire professionnel illustré de l’horlogerie, surnommé « le Berner ». Jusqu’ici, il était commun pour une montre mécanique de fonctionner durant environ une quarantaine d’heures sans qu’il soit nécessaire de la remonter – ou de la porter, dans le cas d’un modèle à remontage automatique. Soit une autonomie moyenne d’à peine deux jours. Il s’agit par exemple de la durée standard d’autonomie de plusieurs mouvements ETA – dont le fameux 2892 – présents dans un nombre quasi incalculable de montres suisses disséminées partout dans le monde.

Des jours et des semaines

Mais voilà que depuis quelques années, c’est la course à la performance. Les marques de haute horlogerie les plus en vue annoncent tour à tour des réserves de marche allongées et parfois ahurissantes. Certaines réserves de marche permettent en effet de ne pas toucher la couronne durant des jours… voire des semaines ! Si elles représentent un aspect pratique indéniable, ces (très) longues réserves de marche constituent certainement un bon argument marketing, pour qui y est sensible.

 

Rappelons ici que plus une montre affiche de complications, plus la réserve de marche est sollicitée.

Parmi les dernières livraisons, le modèle Ulysse Nardin Skeleton Tourbillon Manufacture, avec une autonomie – qualifiée d’ « exceptionnelle » par la maison – de 170 heures, soit un peu plus de sept jours. Le récent modèle Echappement Constant de Girard-Perregaux affiche la même autonomie, autrement dit largement plus que le standard des calibres. Rappelons ici que plus une montre affiche de complications, plus la réserve de marche est sollicitée, donc susceptible de se décharger.

Exceptionnel également, le modèle Patrimony Traditionnelle tourbillon 14 jours de Vacheron Constantin qui offre – comme son nom l’indique – deux semaines d’autonomie. Une longue réserve de marche rendue possible par la présence de quatre barillets couplés deux par deux. Tous liés, ils se déchargent les quatre en même temps, mais forcément quatre fois plus lentement qu’un seul barillet. Autre maison autre modèle, la Master Grande Tradition Répétition Minutes de Jaeger-LeCoultre, qui grâce à ses deux barillets est dotée de 15 jours d’autonomie. Deux autres montres avaient fait l’actualité il y a quelques années en proposant des réserves de marche de 31 jours, la Lange 31 de l’entreprise saxonne A. Lange & Söhne et la Quenttin de la marque Jacob & Co, qui aligne sept barillets sur un axe horizontal.

Pour lire l’intégralité de l’article, cliquez ici

Article paru dans le WtheJournal.com

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