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La longue route de Chopard
Baselworld

La longue route de Chopard

samedi, 27 avril 2013
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Au diapason du nouveau complexe de Baselworld, Chopard présentait son nouveau stand devant la presse. L’occasion de souligner les 20 ans de la Happy Sport, la montée en puissance de Fleurier Ébauches et la réalisation de la L.U.C Perpetual T, deuxième montre la plus compliquée de la marque.

En toute sobriété, Chopard impressionne, comme la Maison ne cesse d’ailleurs de le faire au fil des ans lors de ses présentations inaugurales à Baselworld, Salon mondial de l’horlogerie et de la bijouterie. Lors de cette édition 2013 qui marque la fin des travaux herculéens de réaménagement du site, les deux coprésidents de la marque, Caroline et Karl-Friedrich Scheufele, ont ainsi présenté à la presse le nouveau visage de Chopard en terre bâloise. Répondant au nouveau concept architectural de ses boutiques, le stand trône ainsi majestueusement en bordure de l’allée centrale de la halle principale, affichant un classicisme cher à ses hôtes. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Pas moins de 50 semi-remorques ont été nécessaires pour acheminer les différentes pièces du puzzle, assemblées après un mois et demi de travail et comprenant quelque 27 kilomètres de câble dans une structure reposant sur 90 tonnes d’acier habillé de marqueterie de bois. À n’en pas douter, Baselworld 2013 fait dans le superlatif.

Reste que Chopard n’avait pas que son seul stand à présenter, bien au contraire. À commencer par les pièces dédiées au 20e anniversaire de la Happy Sport, ce garde-temps né en 1993 comme une interprétation de la montre sportive et élégante avec son boîtier en acier et ses diamants en « stabulation libre » sous la glace saphir côté cadran. « Une première, rappelait Caroline Scheufele, qui s’est rapidement imposée comme un des modèles phares de Chopard et qui fait clairement partie de son ADN. Pour souligner cet événement, nous avons voulu présenter quelque chose de différent. C’est pourquoi nous lançons cette année la Happy Sport Medium Automatic, qui, comme son nom l’indique, est équipée d’un mouvement mécanique qui a nécessité de repenser le boîtier en fonction de ce nouveau calibre. De plus, toujours dans l’idée de célébrer cet anniversaire, nous offrons cette année à nos clientes la possibilité de personnaliser leur Happy Sport dans les boutiques Chopard en choisissant quel type de motifs mouvants et sertis elles veulent voir figurer sur leur garde-temps. » La Happy Sport Diamantissimo, pièce unique entièrement sertie, vient couronner la démarche.

Happy Sport Medium Automatic en or rose sertie de diamants © Chopard
L’indépendance érigée en vertu

Au tour ensuite de Karl Friedrich Scheufele de prendre le relais pour développer l’offre de Chopard dans l’univers des complications horlogères, un domaine où la Maison a clairement fait sa place avec Chopard Manufacture à Fleurier, qui conçoit et réalise les mouvements L.U.C de la marque. Pour preuve, la L.U.C Perpetual T équipée de quatre barillets venant alimenter un tourbillon et un quantième perpétuel, soit la deuxième montre la plus compliquée jamais réalisée par Chopard. Mais Chopard Manufacture, apte à concevoir de « solides complications horlogères de haute facture », selon les termes de Karl-Friedrich Scheufele, n’est de loin pas le seul « outil » manufacturier de la Maison. Depuis 2008, Chopard s’est lancé dans la production de ses propres ébauches sur une base industrielle nettement plus poussée. Cette démarche audacieuse, qui se traduit annuellement par 5’000 mouvements maison, 20’000 dans les trois à quatre ans à venir, alimente ainsi les nouvelles Superfast dans les collections Classic Racing, déclinées cette année en version automatique, réserve de marche et chronographe.

« Entre Fleurier Ebauches et Chopard Manufacture, il s’agit de deux activités séparées mais relevant d’un même défi, poursuivait Karl-Friedrich Scheufele. Celui de rester indépendant. Alors, certes, le chemin est peut-être plus long, plus difficile et plus onéreux, mais c’est la stratégie que nous avons toujours adoptée. Peut-être avons-nous eu la chance de prendre ce virage assez tôt, ce qui nous a évité de brûler les étapes. » Pour Jacky Ickx, pilote de renom, ami et ambassadeur de la marque présent lors de cette ouverture de Baselworld, c’est bien la preuve qu’une histoire de passion au sein d’une entreprise familiale est à même de se concrétiser par un incroyable succès, comme le connaît Chopard.

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