Littéralement aux antipodes de la Suisse, le Japon vit une actualité horlogère à forte valeur ajoutée. Par exemple, quand un designer formé à la meilleure école du Japon se met en tête de réaliser lui-même ses montres, le résultat est bluffant. C’est le pari audacieux qu’est en phase de réussir Hajime Asaoka, autodidacte tokyoïte qui a appris le métier avec le livre Watchmaking, de Georges Daniels, et des vidéos vues sur Youtube. Il a prévu d’être présent à Baselworld en 2013, peut-être en tant que membre de l’AHCI. Mais en attendant, voici un aperçu de son talent.
> Hajime Asaoka : l’horloger de Tokyo
Suisse d’origine et professeur associé à l’université de Kyoto, l’historien Pierre-Yves Donzé remanie quant à lui l’idée d’un quartz japonais pourfendeur de l’industrie horlogère suisse. Ses conclusions sont précises : le tissu industriel helvétique n’était plus performant car trop diversifié et non rationalisé. Un travail qu’effectuera Nicolas Hayek. Et si Rolex n’avait pas connu de « crise du quartz » ?
> Le quartz japonais n’a pas tué l’horlogerie suisse
Enfin, la riche histoire de Seiko est à nouveau accessible dans son musée de Tokyo. Refait à neuf, il explique comment un détaillant de la place a su donner naissance à l’un des plus gros groupes industriels du pays. Toutefois, ici, c’est tout son patrimoine de la mesure du temps qui est mis en scène, avec son lot de surprises et de découvertes.