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Le patron de Richemont salué par la communauté financière
Economie

Le patron de Richemont salué par la communauté financière

lundi, 19 novembre 2012
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

C’est la troisième fois que Johann Rupert quitte ses fonctions de CEO de Richemont, tout en gardant le rôle de président exécutif. Et pour la troisième fois le Groupe a largement profité de son expérience, comme le prouvent les derniers résultats.

En avril 2013, soit au début du prochain exercice fiscal de Richemont, Johann Rupert quittera ses fonctions de CEO au sein du Groupe pour ne conserver « que » son rôle de président exécutif du Conseil d’administration. La direction opérationnelle de la compagnie sera alors partagée entre Richard Lepeu et Bernard Fornas, respectivement actuels Deputy CEO de Richemont et patron de Cartier International. Ce n’est certes pas la première fois que Johann Rupert fait des allers-retours au sein des instances dirigeantes d’une multinationale dont il contrôle, avec sa famille, près de 10 % du capital-actions pour plus de 50 % des droits de vote.

En toute logique, lors de la création de la Compagnie financière Richemont en 1988, outre sa fonction d’administrateur, Johann Rupert en prenait les rênes opérationnelles pour mettre en orbite cet incontournable acteur du luxe. Même souci de préservation du patrimoine en 2003, lorsque l’industrie tangue sur ses bases. Johann Rupert est à nouveau à la barre. Norbert Platt, grand manitou de Montblanc intégré au groupe Richemont, lui succédera un an plus tard, avant que des ennuis de santé ne l’obligent à céder sa place fin 2009. Encore une fois, Johann Rupert répond présent, assumant pour la troisième fois la présidence et la direction opérationnelle d’un numéro 2 mondial du luxe.

L’œuvre du « boss »

Cette dernière prise de contrôle opérationnelle du Groupe, qui s’achèvera donc en avril 2013, est aujourd’hui largement saluée par la communauté financière. Sur les deux derniers exercices clos en mars 2012, Richemont a vu ses ventes passer de EUR 5,18 à 8,87 milliards pour un bénéfice net qui a progressé de EUR 660 millions à EUR 1,54 milliard. Même constat positif sur les six premiers mois de l’exercice en cours, qui se solde par des ventes en hausse de 12 % pour un bénéfice net qui fait un bond de 52 % à EUR 1,08 milliard. Avec une marge d’exploitation de 27 %, un record pour Richemont, et un trésor de guerre de quelque EUR 3 milliards, en hausse de plus de 30 % sur deux ans, la compagnie tutoie les superlatifs.

Il laisse le Groupe en de bonnes mains.
Jon Cox

La dernière implication de Johann Rupert en tant que CEO est certes intervenue lors d’une période des plus fastes pour l’industrie du luxe. Il n’empêche. « En ce qui me concerne, Johann Rupert a effectué un excellent travail, expose Jon Cox, analyste auprès de Kepler Capital Markets. Il ne sera peut-être plus aussi actif au niveau des opérations au jour le jour mais avec Richard Lepeu et Bernard Fornas, il laisse le Groupe en de bonnes mains. » D’autant que ses successeurs n’ont de cesse de reconnaître en lui le « boss », un guide qui a fait de Richemont une compagnie qu’il entend certainement mener vers d’autres conquêtes. Sous sa houlette, de janvier 2010 à mi-novembre 2012, l’action Richemont s’est appréciée de 85 %. Durant la même période, l’indice de référence, le SMI, prenait 2,6 % !

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