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Le pointillisme de Rolex (2)
Actualités

Le pointillisme de Rolex (2)

jeudi, 13 octobre 2016
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

À la suite de l’introduction de son label Superlative Chronometer, Rolex a mis sur pied un protocole de certification inédit pour le contrôle final de ses montres, soit une installation entièrement automatisée et intégrée à la logistique du flux de production.

Chez Rolex, la production est affaire de superlatifs. Explication de Philippe Bentele lors du dernier Congrès international de chronométrie de la Société suisse de chronométrie tenu fin septembre à Montreux : « Le terme “superlatif” est utilisé par Rolex depuis la fin des années 1950 pour qualifier la précision de ses montres. À cette époque déjà, Rolex mettait un point d’honneur à produire des chronomètres qui se distinguaient par une précision supérieure aux critères en vigueur. Ainsi est apparue l’inscription Superlative Chronometer Officially Certified sur tous les cadrans des chronomètres de la Maison. » Depuis 2015, Rolex est toutefois allée un pas plus loin en introduisant des critères encore plus drastiques concernant la fiabilité de ses montres. Des critères généralisés à l’ensemble de sa production depuis cette année qui exigent, notamment, une précision comprise dans une plage de – 2/+ 2 secondes par jour quel que soit le calibre.

Rolex Cosmograph Daytona
Rolex exige une précision comprise dans une plage de – 2/+ 2 secondes par jour quel que soit le calibre.

Mais si un tel standard devenu la norme chez Rolex est une chose, encore faut-il disposer des outils adéquats pour le mesurer. La Maison a donc commencé par se pencher sur les habitudes de porter de ses montres et sur les contraintes auxquelles elles sont soumises dans la vie quotidienne afin de mettre sur pied un protocole de contrôle qui colle parfaitement à la réalité. Deuxième étape, la mise en œuvre du « Superlative Control », soit un équipement entièrement automatisé et intégré à la chaîne de production servant à tester la précision chronométrique, l’étanchéité, le fonctionnement du remontage automatique et la réserve de marche de ses garde-temps. Pratiquement, cette ligne s’étend sur plus de 500 m2, installée en sous-sol du bâtiment de production, au même niveau que le stock automatique central auquel elle est directement reliée. « Cet emplacement garantit la sécurité des encours, la stabilité des moyens de mesure ainsi que la capacité de fonctionner 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », précisait Philippe Bentele.

Rolex Cosmograh_Daytona 2016
Cosmograph Daytona, modèle à lunette Cerachrom présenté en 2016
Osmose avec le client

La première étape du Superlative Contrôle consiste à armer complètement les montres par leur propre module automatique. À disposition : une cellule de remontage composée de six têtes rotatives fonctionnant sur deux axes. À noter que deux cellules de contrôle acoustique permettent de vérifier l’amplitude, le repère et le bon fonctionnement de l’automate de remontage. S’ensuit un contrôle de la précision chronométrique basé sur un système de lecture exclusif combinant une prise d’image haute résolution de chaque aiguille et une analyse d’images tridimensionnelles qui détermine l’altitude de chacune des aiguilles. Chaque image est associée à une heure de référence universelle fournie par une base de temps GPS. La première étape du contrôle de précision se fait lors du stockage rotatif sur Cyclostock, soit une grande roue qui effectue un tour complet en six heures, roue équipée de nacelles tournant sur elles-mêmes. La deuxième a lieu lors du stockage en sept positions statiques dans des conditions les plus proches de celles du porter type de la montre.

Rolex Air - King

Reste encore à contrôler l’étanchéité. À l’air d’abord, pour éviter d’endommager les montres en cas de problème, puis à l’eau dans des cuves permettant de reproduire les conditions d’immersion de 250 et 500 bars. Étape finale après ces 33 heures de procédure : le contrôle de la réserve de marche qui clôt l’ensemble du protocole de test. Conclusion : « Cette installation entièrement automatisée permet de contrôler la totalité des montres produites dans des conditions parfaitement répétables et indépendantes. Une intégration avancée permet quant à elle d’inscrire ce contrôle final dans la chaîne logistique de l’assemblage des montres avec un temps de passage optimisé, sans concession sur la représentativité des mesures. » Pour Rolex, paramètres de fabrication de ses produits et réalité perçue par le client ne doivent faire qu’un.

Rolex Oyster Lady Datejust
Rolex Oyster Lady Datejust
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