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Le SIHH sublime les icônes horlogères
SIHH

Le SIHH sublime les icônes horlogères

lundi, 15 janvier 2018
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Les nouveautés horlogères de l’année présentées à la 28e édition du Salon International de la Haute Horlogerie se rangent essentiellement dans ces collections dont la simple évocation est déjà un symbole de réussite. Question pour les Maisons d’assurer leurs arrières dans un environnement enfin dégagé.

En horlogerie, il est des noms qui font rêver et dont l’ancrage historique est si puissant qu’ils exercent un attrait irrésistible en toutes circonstances. Après deux exercices difficiles en 2015 comme en 2016, et un redressement qui commence tout juste à se confirmer sur les marchés d’exportation, le recours à de tels emblèmes semblait non seulement utile mais véritablement nécessaire. Question pour les Maisons de mettre tous les atouts de leur côté en prononçant les mots magiques. Et dans ce registre, elles ne se sont pas privées, d’autant que le Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), qui ouvre ses portes aujourd’hui à Genève, compte parmi ses exposants nombre de Maisons qui ont écrit quelques-unes des plus belles pages de la mesure du temps.

Si l’évocation de ces icônes horlogères fonctionne comme un sésame implacable, encore faut-il s’en montrer digne.

Les retranscrire dans un langage contemporain fait ainsi partie de l’exégèse du moment, surtout lorsqu’un anniversaire en offre un excellent prétexte. Pas question toutefois de se limiter à de pâles copies. Si l’évocation de ces icônes horlogères fonctionne comme un sésame implacable, encore faut-il s’en monter digne, au niveau tant de la motorisation que du design. Cette réminiscence du passé prend alors des allures de véritable exercice de style permettant de décliner ces illustres appellations en autant de modèles permettant de couvrir une large part du spectre horloger. De l’entrée de gamme en acier, sans complication ou avec fonctions utiles, indispensables dans l’environnement actuel, aux versions plus fastes, plus compliquées et nettement plus rares par les temps qui courent, l’offre de produits rangés sous un même emblème s’élargit.

Un œil dans le rétro

Pour ce qui est des anniversaires, on relèvera les 25 ans de la Royal Oak Offshore chez Audemars Piguet, qui en profite pour revisiter ce modèle chronographe en le déclinant en versions colorées et serties pour femme ou en tourbillon contemporain pour les amateurs de sport chic. Chez Montblanc, qui célèbre le 160e anniversaire de sa manufacture Minerva, ce magnifique héritage se prolonge évidemment dans sa ligne 1858, dont une Geosphère des plus originales, et avec ses Star Legacy, qui fêtent également deux décennies d’existence en se présentant avec six visages différents. Toujours dans les anniversaires séculaires, on notera les 150 bougies soufflées cette année par IWC, lui donnant l’opportunité de faire montre de toute l’étendue de ses compétences. Pour marquer l’événement, la manufacture présente pas moins de 27 modèles originaux réunis dans une collection jubilé couvrant la quasi-totalité de ses lignes phares : Da Vinci, Pilote, Portofino et Portugieser. En point d’orgue, une montre-bracelet hommage à Pallweber qui fait honneur aux modèles de poche à affichages sautants de la Maison datant des années 1880.

Portugieser Tourbillon Force Constante Edition « 150 Years » © IWC
Portugieser Tourbillon Force Constante Edition « 150 Years » © IWC

Point n’est besoin toutefois d’anniversaire pour appuyer là où cela fait du bien. Après avoir relancé sa Panthère en 2017, qui fait d’ailleurs l’objet de nouveaux développements cette année, Cartier s’est penchée sur une autre de ses montres mythiques, la Santos, une des toutes premières montres-bracelets de l’histoire horlogère créée en 1904 que la Maison décline au SIHH en 12 nouvelles références. On retrouve une même quête des courbes du passé chez Girard Perreaux avec sa Laureato. Depuis que la manufacture a redonné vie à cette montre datant de 1975, elle est devenue le fer de lance de ses collections, présentée cette année en une dizaine de nouveaux modèles, sertis ou en céramique, chronographes ou squelettes à tourbillon volant. Dans ce contexte, inutile de dire que les Maisons qui osent cette année des collections originales réalisent l’exploit un œil rivé dans le rétroviseur. Jaeger-LeCoultre lance ainsi une toute nouvelle ligne baptisée Polaris, du nom d’un modèle inoubliable de 1968, muse des cinq versions présentées. Quant à Vacheron Constantin, la Maison inaugure une gamme Fiftysix, inspiration moderne de sa référence iconique 6073 lancée en 1956. Atmosphère, atmosphère… disait Arletty !

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