Pour les marins, cette phase, qui va de l’« affalé de l’aperçu », selon l’expression consacrée, au top départ, est donc cruciale. C’est la raison pour laquelle les montres de régate offrent un système visuel et parfois sonore de compte à rebours permettant au navigateur de positionner idéalement son bateau selon le temps imparti. Le temps maximal autorisé pour franchir la ligne après le top départ, le temps de parcours total du gagnant qui sert de référence et le temps maximal autorisé pour franchir la ligne d’arrivée sont les trois autres références de course pour lesquelles une fonction chronographe suffit, voire la possibilité de calculer les temps intermédiaires.
Ces fonctions sont parfaitement couvertes par nombre de montres mécaniques, comme chez Audemars Piguet (Royal Oak Offshore Alinghi Team), Girard-Perregaux (chronographe Laureato Régate avec tourbillon volant), Omega (chronographe Seamaster NZL-32), TAG Heuer (Aquaracer Calibre S Regatta) ou Yema (Yachtingraf, calibre Valjoux 7733). Dans le domaine électronique, les fonctions vont bien évidemment au-delà avec l’ajout, au choix, d’une boussole, de l’indication des marées, de la pression barométrique, de la température, de la vitesse, voire de la localisation via GPS, comme chez Casio (SPF-40 et SPW-1000), Seiko (Velatura Yachting Timer) ou Suunto (Elementum).