Les concepts de communication mis en place se chargent bien de rappeler quelle était la place de ces Maisons et le patrimoine historique qu’elles représentent. Ces dernières années, on a ainsi assisté des résurrections notables. Celle de Badollet, par un groupe d’investisseurs privés, Badollet, une famille d’horlogers implantée à Genève de 1655 jusqu’au milieu du XXe siècle ; celle de Bovet (1797-1849) par Pascal Raffy ; celle de Jean Dunand (1877-1942) par Christophe Claret et Thierry Oulevay ; celle de L. Leroy (la manufacture Leroy date de 1751) par Aldo Magada ; celle de Louis Moinet (1768-1853) par Jean-Marie Schaller qui avait déjà redonné vie à Perrelet (1729-1826) ; celle de Rieussec (1781-1852) par l’Institut Minerva de Recherche en Haute Horlogerie rattaché à Montblanc pour ses collections haut de gamme.
Toutes ces nouvelles enseignes, qui cherchent à faire honneur à ces illustres prédécesseurs, se doivent bien évidemment de viser d’emblée le haut de gamme horloger. Un gageur qui semblait tout à fait compatible avec les années de grandiloquence horlogère mais qui, depuis dix-huit mois, n’est plus aussi évidente vu les niveaux de prix. A lui seul, le nom a certes une valeur mais la légitimité est un processus de longue haleine.