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L’offre s’étoffe

mercredi, 24 septembre 2014
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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3 min de lecture

Si les grands groupes comme Swatch (Blancpain, Breguet, Harry Winston…), Richemont (Cartier, Jaeger-LeCoultre, Piaget…), LVMH (Hublot, TAG Heuer, Zenith…) ou encore Kering (Gucci, Girard-Perregaux, Ulysse Nardin…) disposent de capacités de production aptes à couvrir l’essentiel de leurs besoins en termes de mouvements mécaniques, cela ne les a pas empêchés de courtiser certaines structures spécialisées dans les calibres à complications que l’ensemble des Maisons de Haute Horlogerie s’arrachent.

Dans cette catégorie peuplée de petits génies du tourbillon et de la répétition minutes, on remarque, comme le souligne le site horlogerie-suisse.com, la présence de Christophe Claret, qui, en dehors de sa propre enseigne, alimente nombre de marques de Haute Horlogerie au rang desquelles Franck Muller, Harry Winston ou De Grisogono. Bien qu’intégré depuis quelques années dans Audemars Piguet, Renaud & Papi continue de livrer ses petites merveilles à des tiers comme Richard Mille ou HYT. Fondée par deux membres du trio de base de la défunte BNB (reprise en partie par Hublot), La Fabrique du Temps a d’abord œuvré au service de Maisons amies comme Girard-Perregaux avant d’être intégrée à part entière dans l’unité horlogère de Louis Vuitton. On notera encore la Manufacture Hautes Complications, fondée en 2010 par Pierre Favre, également un ancien de BNB, qui a par exemple développé un tourbillon bi-axial avec lune en 3D pour Graff.

Alors vers qui se tourner pour des volumes de production plus importants, complications comprises ?
La petite série n’est pas tout

Fabien Lamarche, qui a notamment fait ses armes chez Breguet avant de participer à la genèse de Roger Dubuis, a quant à lui fondé Innovations Manufactures Horlogères, qui a travaillé entre autres pour DeWitt, Louis Vuitton ou Cecil Purnell, avant de lancer la marque Julien Coudray 1518. Le panorama se complète encore avec l’incontournable CompliTime, motoriste rattaché à Greubel Forsey qui est à la base de la saga Histoire de Tourbillon de Harry Winston, par exemple. Sans oublier Agenhor, à qui Van Cleef & Arpels doit quelques-unes de ses plus belles Complications Poétiques.

Reste que la petite série n’est pas tout. Alors vers qui se tourner pour des volumes de production plus importants, complications comprises ? La liste ici n’est pas extensible à souhait, d’autant que plusieurs entités, là également, ont permis de calmer la faim dévorante des géants du secteur. La Joux-Perret, qui livre ses chronographes à Hublot ou Panerai, est désormais passé avec sa propre marque Arnold & Son dans le giron du Japonais Citizen. Idem pour Soprod, qui fait maintenant partie du groupe Festina et qui, aux côtés de la Manufacture Horlogère Vallée de Joux, permet d’asseoir la compagnie espagnole sur un socle mécanique des plus robustes. Vaucher Manufacture, entité de la Fondation Famille Sandoz, tout comme Parmigiani, mais également Concepto, Dubois Dépraz et Technotime viennent compléter une offre qui s’est largement étoffée ces dernières années. Sera-t-elle suffisante ?

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