L’avis de l’acheteur est évidemment à prendre en considération. Bien que l’écologie soit devenue un phénomène de mode, elle ne représente pas un critère de vente prépondérant dans l’univers du luxe. Les mentalités évoluant, il n’est toutefois pas exclu qu’une telle sensibilité devienne un facteur de succès non négligeable.
On constate néanmoins avec plaisir que l’environnement commence à prendre sa place dans les stratégies d’entreprises. Richemont souhaite par exemple utiliser un système de gestion environnemental, alors que Tag Heuer et Audemars Piguet ont nommés un responsable chargé de missions environnementales et sociales. On peut donc vraisemblablement s’attendre à ce que cette dynamique commence à faire tache d’huile.
*La gestion environnementale d’entreprise : état des lieux et perspectives de l’horlogerie de luxe en Suisse, 134 p. 2009. Ce travail de Master de l’Université de Lausanne réalisé par Sven Aubert, sous la direction du Professeur Suren Erkman et en collaboration de Théodore Besson, est à la base de cet article