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Economie

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lundi, 21 septembre 2009
Par Sven Aubert, Théodore Besson, Suren Erkman
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Sven Aubert, Théodore Besson, Suren Erkman

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2 min de lecture

La crise économique actuelle annonce vraisemblablement une baisse des dépenses dans les secteurs considérés comme non vitaux ou secondaires pour l’entreprise. Malheureusement, l’environnement en fait souvent partie et risque de se retrouver relégué au rang de préoccupation secondaire. Tous les acteurs de la Haute-Horlogerie ne subissent toutefois pas la crise avec la même intensité. D’où l’intérêt d’une entreprise pour la gestion de son impact environnemental qui dépend certes de plusieurs variables mais essentiellement de son image de marque. Des constructions sauvages, une pollution accidentelle due à un non-respect des consignes de sécurité ou l’augmentation continue de la circulation des pendulaires dans les régions de l’Arc Jurassien contribuent par exemple à la mauvaise réputation d’une entreprise.

L’avis de l’acheteur est évidemment à prendre en considération. Bien que l’écologie soit devenue un phénomène de mode, elle ne représente pas un critère de vente prépondérant dans l’univers du luxe. Les mentalités évoluant, il n’est toutefois pas exclu qu’une telle sensibilité devienne un facteur de succès non négligeable.

On constate néanmoins avec plaisir que l’environnement commence à prendre sa place dans les stratégies d’entreprises. Richemont souhaite par exemple utiliser un système de gestion environnemental, alors que Tag Heuer et Audemars Piguet ont nommés un responsable chargé de missions environnementales et sociales. On peut donc vraisemblablement s’attendre à ce que cette dynamique commence à faire tache d’huile.

*La gestion environnementale d’entreprise : état des lieux et perspectives de l’horlogerie de luxe en Suisse, 134 p. 2009. Ce travail de Master de l’Université de Lausanne réalisé par Sven Aubert, sous la direction du Professeur Suren Erkman et en collaboration de Théodore Besson, est à la base de cet article

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