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Pour MB&F, le contact personnalisé est d’or
Economie

Pour MB&F, le contact personnalisé est d’or

vendredi, 29 mars 2013
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

Des infos régulières pour rendre compte des événements de la marque, d’incessants tours du monde pour choyer les aficionados, des relations étroites avec les « friends » qui participent à la réalisation des produits « maison », MB&F est l’exemple type du réseautage horloger.

À la MAD Gallery, sise dans la vieille ville de Genève, les rendez-vous se succèdent mais ne se ressemblent pas. Cet endroit ouvert par MB&F en janvier 2012 pour exposer des artistes contemporains qui répondent à sa vision rétrofuturiste de la mesure du temps est finalement l’endroit idéal pour s’imprégner de la philosophie de la Maison. Ses garde-temps sont d’ailleurs la meilleure inspiration des séants comme en témoigne la dernière-née, l’Horological Machine N° 5 On the Road Again.

Ovnis identifiés

Simple en apparence, cette pièce est pourtant dotée d’heures sautantes bidirectionnelles avec affichage inversé réfléchi via un prisme à 90° et grossi de 20 % par une lentille convexe. Boîtier futuriste en zirconium inspiré de l’Amida Digitrend des années 1970, équipé, bien évidemment, d’un mouvement mécanique et de volets arrière laissant passer la lumière pour charger les chiffres au Superluminova des disques heures et minutes, pots d’échappement servant à évacuer l’eau contenue entre la boîte et le container protégeant le calibre, le cinquième opus de la ligne Horological Machine ne déroge pas aux règles de MB&F voulant que tout garde-temps sortant de ses ateliers ressemble à un « ovni » horloger.

Ovni peut-être mais non moins salué par la critique. Lors du dernier Grand Prix d’Horlogerie de Genève en novembre 2012, la Legacy Machine N° 1 de MB&F, dont le mouvement tridimensionnel se caractérise notamment par un grand balancier suspendu à une double arche au-dessus du cadran et par une réserve de marche verticale, a obtenu coup sur coup le prix de la Montre homme et celui du Jury. « Nous ne courrons pas spécialement après les distinctions, précise Virginie Meylan, Trade Marketing Manager de MB&F, mais il nous faut bien admettre qu’en Asie une pièce qui gagne des prix est d’autant plus recherchée. » Cette aura de la marque se traduit d’ailleurs par l’augmentation des volumes, soit 180 pièces en 2010, 200 en 2012 et un objectif de 230 cette année.

Legacy Machine N° 1 en or rose © MB&F
Des relations privilégiées

Avec ses 14 collaborateurs, dont quatre horlogers, MB&F est finalement limité par ses capacités de production. « La demande est là et les pièces partent vite dans la mesure où, lorsque nous les présentons, elles sont immédiatement livrables », poursuit Virginie Meylan. D’autant que les points de vente se multiplient, au nombre d’une trentaine aujourd’hui, dont le Venezuela, la Jordanie et le Qatar, ouvert en 2012, et d’autres encore en perspective cette année. Secret de la formule : une présence de tous les instants et sur tous les fronts. Maximilian Büsser, fondateur de la Maison, ne compte plus les tours du monde, secondé aujourd’hui par Charris Yadigaroglou. « Le contact personnel est notre force, souligne Virginie Meylan, dans la mesure où nous devons expliquer notre démarche, notre conception de la mesure du temps auprès de clients que nous voulons impliquer dans ce processus. Il en va de même avec les « friends ». En tant que « petite » marque, finalement, nous dépendons de ces relations privilégiées. Ce sont là nos priorités. »

Au menu de l’année : la prochaine ouverture d’une seconde MAD Gallery à Taïwan, une Legacy Machine N° 2, pièce de l’année, alors que la troisième est déjà sur le banc d’essai, tout comme l’Horological Machine N° 7. MB&F poursuit ainsi « gentiment » son bonhomme de chemin. « Merci, messieurs les membres du jury, j’espère encore pouvoir vous impressionner », déclarait Maximilian Büsser lors du Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2012. Jusqu’ici, le pari a été tenu.

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