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Quand Beijing et Genève font tic-tac
Expositions

Quand Beijing et Genève font tic-tac

jeudi, 26 février 2015
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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4 min de lecture

À l’occasion du 65e anniversaire des relations diplomatiques Suisse-Chine, le Capital Museum de Beijing accueillera dès avril prochain une exposition organisée par le musée d’Art et d’Histoire de Genève en partenariat avec la manufacture Vacheron Constantin. L’exposition « Genève au cœur du temps » remonte aux origines de la culture horlogère helvétique.

Depuis 2012, Vacheron Constantin présente dans sa collection « Métiers d’Art » une saga intitulée « La Légende du zodiaque chinois », qui va s’étaler en tout sur 12 ans. La série a ainsi débuté par le signe du serpent, suivi par celui du cheval. En fin d’année dernière, la manufacture présentait au salon Watches&Wonders de Hong Kong les deux modèles dédiés à la chèvre, symbole de vivacité d’esprit et d’indépendance qui, depuis le 19 février, est la figure tutélaire de cette année 2015. Pour cette série consacrée à la maîtrise des métiers d’art, la Maison met en parallèle deux techniques : « La Chine est à l’origine du découpage ou Jianzhi, une technique inscrite sur les Listes du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco et qui trouve un écho dans le Scherenschnitt, l’art populaire du découpage né dans le Pays d’Enhaut, en Suisse, explique-t-elle. Sculptés dans le papier selon les préceptes du Jianzhi, les animaux du zodiaque chinois offrent une démonstration remarquable de l’art d’utiliser les espaces vides et pleins. Un défi que Vacheron Constantin s’est fait fort de relever en horlogerie grâce à ses artisans expérimentés. »

 

170 ans de présence en Chine.

Cette communauté d’esprit et de techniques que Vacheron Constantin célèbre depuis trois ans trouve un double écho en cette année 2015. Non seulement la Maison genevoise, la plus ancienne manufacture horlogère dont l’activité n’a subi aucune interruption depuis 1755, fête ses 170 ans de présence en Chine, mais elle est partenaire d’une exposition qui se tiendra durant les mois d’avril à août prochains au musée de la Capitale à Beijing. Intitulée « Genève au centre du temps », avec comme curateur le musée d’Art et d’Histoire de Genève (MAH), elle se propose de remonter aux « origines de la culture horlogère suisse ». « Genève est intimement liée à l’histoire de Vacheron Constantin, exposait Juan-Carlos Torres lors d’une présentation de quelques pièces qui vont prendre le chemin de la Chine ces prochaines semaines. Ce partenariat est donc pour nous une magnifique opportunité de présenter ces garde-temps qui font partie de notre patrimoine, tout en expliquant quelles sont nos racines horlogères. »

Métiers d’art et grande complication

En tout, ce seront 350 pièces qui seront exposées pour l’occasion, tout comme des outils et machines d’époque permettant de reconstituer grandeur nature l’atelier d’un cabinotier selon une peinture de Christophe François von Ziegler, propriété du MAH. « Tous ces objets reflètent l’histoire d’une activité qui a valu à la Ville de Genève le statut de capitale mondiale de la Haute Horlogerie depuis trois siècles », précise le catalogue de présentation. Parmi eux, une montre de poche signée Jean-Marc Vacheron de 1755 précisément, la première montre connue du fondateur de Vacheron Constantin. Ou encore cette montre-bracelet sertie au cadran émail de 1889, équipée d’un système de remontage par la couronne, soit l’un des rares modèles de montre de poignet de la fin du XIXe siècle et le premier à avoir été produit en série par Vacheron Constantin.

Métiers d’Art La Légende du Zodiaque Chinois - 2015, année de la Chèvre

Au sein de ces garde-temps historiques, à noter également des cages à oiseaux chanteurs et montre à sonnerie, des pendulettes de table ou encore des pièces à grande complication comme cette montre de poche Vacheron Constantin de 1929 équipée d’un chronographe à rattrapante, calendrier perpétuel, phases et âge de la lune, répétition minutes à trois gongs, grande et petite sonnerie. On ne saurait davantage passer sous silence l’admirable travail de gravure et d’émaillage qui font de certains de ces instruments de mesure du temps de véritables œuvres d’art. En exergue, la peinture en émail grand feu selon la technique de Genève : la technique la plus noble selon les professionnels parce que cette méthode séculaire demande de nombreux passages au four à haute température, d’où l’appellation « grand feu », et un finissage avec deux ou trois couches d’émail transparent pour protéger l’ensemble. Le public chinois, assurément, saura apprécier.

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