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Quelles alternatives ?
Economie

Quelles alternatives ?

lundi, 21 septembre 2009
Par Sven Aubert, Théodore Besson, Suren Erkman
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Sven Aubert, Théodore Besson, Suren Erkman

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2 min de lecture

Plusieurs pistes sont envisageables afin d’améliorer l’impact environnemental négatif dû à l’acquisition de matières précieuses. Une solution consisterait à regrouper les différents acheteurs dans un groupe de pression afin de demander des garanties aux producteurs. En 2008, le secteur de l’horlogerie suisse a consommé une quantité de 36 tonnes d’or, soit l’équivalent de 1% de la consommation mondiale. Cette quantité pourrait suffire à exercer une pression sur le marché.

Au plan international, le Council for Responsible Jewellery Practices (CRJP) réunit les différents acteurs de la branche afin de promouvoir de bonnes pratiques environnementales et sociales. Cet organisme a créé un système de certification en application depuis le début de l’année. Le CRJP ouvre ainsi la voie à une meilleure transparence du commerce et à un plus grand respect des législations environnementales. Les résultats de cette démarche ne sont toutefois pas encore démontrés. Le marché des pierres précieuses est si opaque et difficile à tracer que les entreprises certifiées devront s’investir pleinement pour améliorer concrètement la situation. Certains joaillers, comme Leber Jeweler à Chicago et Brillant Earth au Canada, ont choisi de ne plus commercer avec les grandes compagnies minières. Ils n’utilisent que des matériaux recyclés pour la production de bijoux « responsables ».

Pour ce qui est de l’assemblage, le potentiel d’amélioration environnemental est important et ce, avec peu de moyens. Au programme : les transports, les économies d’énergie et les déchets. Un système de gestion du type ISO 14’001, ou le plus récent système de gestion en ligne OKpilot, peut aider les entreprises à mieux gérer la majorité des aspects environnementaux de leurs activités. Quelques exemples d’actions concrètes liées aux transports : participation au financement d’abonnements de transports publics, incitation au covoiturage, transports collectifs communs aux entreprises d’une même région.

*La gestion environnementale d’entreprise : état des lieux et perspectives de l’horlogerie de luxe en Suisse, 134 p. 2009. Ce travail de Master de l’Université de Lausanne réalisé par Sven Aubert, sous la direction du Professeur Suren Erkman et en collaboration de Théodore Besson, est à la base de cet article

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