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Actualités

Regroupement des activités fleurisannes chez Vaucher Manufacture

vendredi, 16 octobre 2009
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Marie Le Berre
Rédactrice indépendante

“Comment le temps fait-il pour tourner rond dans des horloges carrées ? ”

Quino

« Porter à la connaissance du plus grand nombre des informations qui relèvent d’un secteur par trop méconnu. Vulgariser, au sens propre du terme. »

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4 min de lecture

Le 4 septembre dernier, la manufacture VMF (Vaucher Manufacture Fleurier) que dirige Florian Serex inaugurait son nouveau bâtiment à Fleurier. Une opération de regroupement qui souligne le dynamisme du pôle horloger de la FFS (Fondation de Famille Sandoz) présidée par Pierre Landolt.

VMF a été créée officiellement le 1er janvier 2003 mais son activité manufacturière remonte au début des années 1990 et à la réalisation du premier calibre sous la raison sociale PMAT (Parmigiani Mesure et Art du Temps). La société, que Michel Parmigiani fonda en 1975, fut à l’origine du renouveau de l’horlogerie dans le village de Fleurier, entraînant dans son sillage Chopard et Bovet. Lorsque la FFS entre dans son capital en 1996, PMAT, qui a déjà assuré la réalisation de mouvements pour des tiers, entreprend de développer le private label, activité qui prendra une ampleur telle qu’elle justifiera la scission en Parmigiani Fleurier et VMF. Parmi les clients tous prestigieux, figurent Bulgari, Corum, Richard Mille et, bien entendu, Hermès devenue actionnaire de VMF en 2006. A ce jour, la manufacture produit 21 calibres dont 10 en exclusivité pour Parmigiani Fleurier.

Un véritable pôle manufacturier

Pour satisfaire ses clients, VMF bénéficie des compétences étendues du pôle artisano-industriel MHF (Les Manufactures Horlogères de la Fondation) bâti par la FFS au cours de la décennie qui s’achève. Atokalpa, acquise en décembre 2000 et basée à Alle, produit des rouages, pignons, micro-engrenages et, depuis 2005, l’ensemble des composants de l’échappement et du balancier-spiral. Elwin qui, à Moûtier, est spécialisée dans le décolletage — développement de machines dont une révolutionnaire à découvrir en 2010 et décolletage proprement dit — a rejoint le pôle en janvier 2001. Côté habillage, la fabrication des boîtiers est assurée à la Chaux de Fonds par la société Les Artisans Boîtiers, reprise en mai 2000, et celle des cadrans par une entité créée à Fleurier en 2005, Quadrance et Habillage.

Dissociée de Parmigiani, VMF se concentre sur la production de mouvements positionnés dans les segments « Haut de gamme » et « Prestige » pour une clientèle triée sur le volet bien qu’élargie. Il s’agit de préserver un caractère artisanal dans un environnement de type industriel conçu pour assurer une qualité et une fiabilité irréprochables quelle que soit la quantité. Les compétences vont de la production de pièces uniques ou de très petites séries à celle de quelques centaines ou quelques milliers d’exemplaires. L’objectif à moyen terme est de porter la production annuelle de 12’000 mouvements (21 calibres déclinés en plus de 90 références) à 20’000. La manufacture entend cependant ne pas dépasser 5’000 pièces l’an pour un calibre.

Le nouveau bâtiment de Fleurier regroupe les activités précédemment réparties sur 3 sites © Vaucher Manufacture Fleurier SA
Le nouveau bâtiment de Fleurier regroupe les activités précédemment réparties sur 3 sites © Vaucher Manufacture Fleurier SA
Optimisation des flux

Le nouveau bâtiment de Fleurier, qui regroupe les activités précédemment réparties sur 3 sites eux-mêmes fleurisans, vient optimiser le flux de production. A l’issue de travaux étalés sur 16 mois, il prend place sur un terrain de 40’000 mètres carrés, acquis par la FFS en 2007, et accueille bureaux et ateliers sur une surface de 6’700 mètres carrés pour l’instant. Grâce à une conception modulaire, il pourra s’agrandir par phases successives jusqu’à recouvrir une surface totale de 16’000 mètres carrés. L’ensemble s’inscrit dans une perspective de développement durable notamment à travers un toit végétalisé, des façades et un sol fortement isolés ainsi que des échangeurs de chaleur. Le chauffage au gaz a été préféré au chauffage au mazout en attendant un système encore plus respectueux de l’environnement que de nouvelles technologies annoncent. La démarche est tout à fait naturelle pour une entreprise qui appartient à la FFS dirigée par Pierre Landolt, un pionnier reconnu dans la mise en œuvre de projets écologiques en Suisse et au Brésil.

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