Depuis que la Maison a été reprise par le groupe Richemont, en 2008, placée aujourd’hui sous la direction de Georges Kern, qui préside également aux destinées d’IWC et de Baume & Mercier, une ère nouvelle s’est ouverte, synonyme de repositionnement des produits placé sous le signe de la maturité : maturité mécanique d’abord avec un nouveau programme de développement mouvement, maturité industrielle et esthétique ensuite. » Collections resserrées, produits ciblant le marché des connaisseurs et des collectionneurs, communication globale entièrement repensée et distribution sélective à travers le monde » sont autant d’éléments qui doivent donner un deuxième souffle à la marque.
Rien d’étonnant, dans ces conditions, à ce que la nouvelle collection présentée au Salon International de la Haute Horlogerie, intitulée la Monégasque en référence à l’univers des casinos, dont elle reprend les codes esthétiques, mise davantage sur l’élégance sportive. Avec un prix positionné clairement vers l’entrée de gamme, Roger Dubuis veut élargir son public. La version chronographe de la collection est ainsi proposée dans un boîtier 44 millimètres doté d’un cadran aux compteurs 30 minutes à 3 heures et petite seconde à 9 heures, soit une interprétation des plus classiques de cette complication utile. Le modèle est équipé du nouveau mouvement mécanique RD680 à remontage automatique par microrotor et à roue à colonne. Le Poinçon de Genève est actuellement en cours d’homologation.
Roger Dubuis n’a cependant pas rangé toute sa fougue au vestiaire. On la retrouve dans une des collections désormais emblématiques de la marque sous la forme d’une Excalibur Tourbillon Volant automatique à microrotor apparent (calibre RD520). Mais là aussi les lignes sont plus épurées, de style plus moderne qu’avant-gardiste. Roger Dubuis change de peau.