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Rolex au chevet de la planète – Partie 2
Culture

Rolex au chevet de la planète – Partie 2

vendredi, 3 juillet 2020
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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Un des grands enjeux de la planète est lié à l’eau. À l’eau potable, dont l’accès va devenir un privilège, mais aussi à celle des océans, dont la pollution et la surexploitation menacent faune et flore. Nombre de projets soutenus par Rolex proposent des solutions novatrices.

Le programme « Mission Blue » de Sylvia Earle représente le troisième volet de la campagne « Perpetual Planet » de Rolex (lire la première partie). Avec le soutien de la Maison, cette biologiste marine met en lumière la fragilité des écosystèmes marins. « Nous pensions autrefois que l’océan était si vaste et résistant que nous ne pouvions l’affecter, explique Sylvia Earle. En l’espace de quelques décennies, nous avons déréglé des équilibres fondamentaux à l’échelle de la planète. Tout est imbriqué et nous prenons maintenant conscience de l’importance de ces équilibres. Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne comprennent toujours pas qu’en protégeant les océans on protège l’espèce humaine. »

Objectifs ambitieux

Là également, il n’est pas question de s’arrêter au constat. Des solutions doivent suivre. En l’occurrence, celles-ci prennent la forme d’encouragements aux communautés et gouvernements locaux à protéger les zones marines menacées par la création de Hope Spots. L’objectif est de parvenir à protéger 30 % des océans d’ici 2030, contre 8 % actuellement. Un projet on ne peut plus ambitieux.

L’océanographe et ambassadrice de Rolex Sylvia Earle – © Rolex/Kip Evans
L’océanographe et ambassadrice de Rolex Sylvia Earle – © Rolex/Kip Evans

« Mission Blue » n’est évidemment pas le seul volet aquatique du programme Rolex. Des quatre éléments constitutifs de notre univers, selon les présocratiques, l’eau occupe immanquablement une place incontournable dans les initiatives qui reçoivent le soutien de « Perpetual Planet ». Des initiatives liées aussi bien à l’exploration qu’à la protection de la faune et de la flore ou aux solutions scientifiques indispensables pour traiter des questions de pollution. Dans le registre de l’exploration, c’est l’« Okavango Wilderness Project », d’une importance toute particulière, qui a reçu le Prix Rolex National Geographic Explorer of the Year 2019. Pendant quatre ans, les équipes de cette expédition ont en effet parcouru les trois pays où sont situés les affluents du delta de l’Okavango, l’une des dernières zones humides sauvages de la planète. Objectif : préserver la biodiversité du fleuve, l’une des plus riches d’Afrique. « Chaque année, 9’400 milliards de litres coulent en moyenne dans le lit de l’Okavango, fournissant de l’eau à un million de personnes et offrant un refuge à de nombreuses espèces, précise Rolex dans sa présentation. L’avenir du fleuve est toutefois incertain, sa santé étant tributaire de celle des rivières qui l’alimentent. Elles prennent leur source en Angola, puis coulent en Namibie et au Botswana. D’importance capitale pour l’avenir de la région, ces rivières ne sont actuellement pas protégées en dehors du Botswana. » Le « Projet Okavango » doit aujourd’hui contribuer à y remédier.

Agir localement

Parmi les initiatives couronnées des Prix Rolex 2019, plusieurs d’entre elles ont également trait à l’eau. Parmi elles, celle de João Campos-Silva. En partenariat avec les associations locales, ce biologiste brésilien tente en effet de sauver l’arapaïma, le plus grand poisson d’eau douce menacé d’extinction, et par là même de préserver le moyen de subsistance et la culture des communautés locales amazoniennes.

Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2019, João Campos-Silva tient dans les bras un arapaïma de taille moyenne pesant 60 kilos. Ces poissons peuvent peser jusqu’à 200 kilos – © Rolex / Marc Latzel
Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2019, João Campos-Silva tient dans les bras un arapaïma de taille moyenne pesant 60 kilos. Ces poissons peuvent peser jusqu’à 200 kilos – © Rolex / Marc Latzel

« L’arapaïma, un énorme poisson qui peut atteindre 3 mètres et 200 kilos, nourrit les peuples d’Amazonie depuis les débuts de l’histoire de l’humanité, explique le biologiste. Mais la surpêche, la fragmentation de l’habitat et la pollution des eaux ont décimé les populations sauvages de ce poisson, dont l’extinction est proche en de nombreux endroits. » Grâce à l’action de João Campos-Silva, consistant à protéger les petits lacs reliés au fleuve, cette évolution n’est pas inéluctable, bien au contraire. Par endroits, la population locale des arapaïmas a déjà pu être multipliée par 30, tout en sauvant d’une catastrophe certaine les lamantins, loutres géantes, tortues tartaruga et autres caïmans noirs de ces régions. L’expérience doit être prolongée auprès de 60 communautés vivant en dehors des zones protégées avec pour objectif de multiplier par quatre le nombre de poissons en trois ans seulement.

Lutte plastique

Autre lauréate des Prix Rolex 2019, Miranda Wang, qui, avec sa société BioCellection, développe actuellement une série de technologies uniques servant à transformer les déchets plastiques les plus nocifs en produits chimiques à utiliser dans la fabrication de voitures, d’appareils électroniques et de produits de nettoyage.

Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2019, Miranda Wang recycle les déchets plastique en produits chimiques pour l’industrie dans l’usine Greenwaste en Californie – © Rolex/Bart Michiels
Prix Rolex à l’esprit d’entreprise 2019, Miranda Wang recycle les déchets plastique en produits chimiques pour l’industrie dans l’usine Greenwaste en Californie – © Rolex/Bart Michiels

« Si l’entrepreneuse canadienne de 25 ans atteint l’objectif qu’elle s’est fixé, précise Rolex, un tiers des déchets plastique qui envahissent aujourd’hui les décharges, les rivières et les océans pourraient être transformés en nouvelles ressources ». Un défi de taille en sachant qu’aux États-Unis, pour prendre un exemple, les décharges municipales entassent près de 30’000 tonnes de déchets plastique par mois depuis que la Chine refuse leur importation. Or seul un dixième de ces volumes est actuellement recyclé. Pour reprendre le thème des océans, en sachant que le vortex de déchets du Pacifique Nord représente un magma de 80’000 tonnes de plastique couvrant une surface équivalente à trois fois la France au large de côtes de Californie, autant dire que toutes les Miranda Wang à l’œuvre aujourd’hui sont à considérer comme les sauveurs de la planète.

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