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Rolex pimente ses collections d’or
Baselworld

Rolex pimente ses collections d’or

mardi, 26 mars 2019
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Christophe Roulet
Rédacteur en chef, HH Journal

“Vouloir est la clé du savoir.”

« Une trentaine d’années passées dans les travées du journalisme, voilà un puissant stimulant pour en découvrir toujours davantage. »

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7 min de lecture

Les collections 2019 du premier horloger mondial se déclinent pratiquement toutes en or. En point de mire, le monde de la voile et une Yacht-Master en or gris, suivie par une Sea-Dweller en Rolesor et une précieuse et raffinée Cosmograph Daytona. Les Day-Date et Datejust de l’année suivent la même tendance.

Chez Rolex, la présentation des nouveautés de l’année répond généralement à une thématique bien précise et chère à la marque, à l’instar de l’exploration ou de la plongée sous-marine. Autre constat incontournable, avec Rolex la mer n’est jamais très loin. C’est ainsi l’univers du nautisme qui était mis en exergue lors de ce Baselworld 2019 et, tout naturellement, la montre qui lui est intimement liée, l’Oyster Perpetual Yacht-Master. « L’histoire entre Rolex et la mer s’écrit sur les vagues du monde entier depuis les années 1950, précise la Maison. Dès cette période, la marque se lie progressivement aux clubs nautiques les plus prestigieux du monde et soutient des navigateurs-aventuriers désireux d’explorer de nouvelles routes ou de tenter des exploits inédits. Naviguant souvent en solitaire, ces marins des temps modernes, qui embarquent avec eux une part de rêve et d’utopie, s’illustrent par leur détermination à affronter un milieu aussi changeant que périlleux. Les montres Rolex ont ainsi traversé les parallèles et les méridiens, portées par des marins épris d’aventure et des sportifs habités par un vif esprit de compétition. »

Une première collection en 1992

Pour accompagner ces marins intrépides, Rolex s’est en effet toujours évertuée à proposer des montres professionnelles, spécialement développées pour les servir au mieux. Des montres évidemment étanches, spécialement robustes et particulièrement lisibles en toutes circonstances. Des montres comprises comme des instruments de navigation dont la fiabilité ne saurait être prise en défaut. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la Maison genevoise se réfère aux temps anciens où les marins avaient besoin de connaître l’heure exacte en mer afin de calculer la longitude. Croisée avec la latitude, obtenue en déterminant la hauteur du soleil, cette coordonnée permettait de déterminer la position du navire. C’était l’époque des pionniers de l’horlogerie et la grande aventure des chronomètres de marine. « Jusqu’au début du XXe siècle, ces montres de grand format sont les seuls instruments assez performants pour les navigations hauturières, précise la Maison. Hans Wilsdorf, le fondateur de Rolex, participera activement à changer cet état de fait. À ses yeux, la montre-bracelet représente en effet le futur de l’horlogerie, et il entend bien prouver que ce type de montre est tout à fait compatible avec la précision chronométrique. »

Une alternative à la Submariner sera donnée avec la Yacht-Master dès 1992.

En 1910, Hans Wilsdorf obtient ainsi le premier bulletin de chronométrie au monde jamais décerné à une montre-bracelet. À la suite de cette première distinction obtenue auprès du Bureau de contrôle de la marche des montres à Bienne, Suisse, quatre ans plus tard, c’est au tour de l’Observatoire de Kew de faire de même, certifiant un autre produit Rolex. Après la précision, place donc à l’étanchéité. Là aussi, Hans Wilsdorf fait œuvre de pionnier avec son boîtier Oyster de 1926, puis avec son système de remontage automatique par rotor dévoilé en 1931. Les instruments de marine pouvaient dès lors passer de l’habitacle du bateau au poignet du capitaine sous le nom d’Oyster Perpetual. La Yacht Master est l’héritière en ligne directe de ces premiers modèles, postérieure toutefois à la Submariner. Après quelques essais qui ont pris la forme d’un chronographe dans les années 1960, il faudra toutefois attendre une bonne vingtaine d’années pour que le projet prenne forme au sein de la Maison. Soucieuse de renouveler la « Sub », Rolex hésite toutefois à retoucher cette icône du XXe siècle. Une alternative lui est alors donnée avec la Yacht-Master, esthétiquement très proche mais plus « urbaine ». La première collection est lancée en 1992, tandis que la Yacht-Master II, montre taillée pour la régate, apparaît en 2007.

Le seul modèle à garder son âme d’acier est finalement la GMT-Master II.
De l’or sous toutes ses formes

C’est donc une Yacht-Master de dernière génération qui apparaît à Baselword, proposée dans un diamètre inédit de 42 mm. La lunette tournante bidirectionnelle est dotée d’un disque Cerachrom gradué 60 minutes en céramique noir mat, doté de chiffres et d’une graduation moulés en relief avant d’être polis. Quant à la motorisation, elle a été « confiée » au calibre 3235, qui fait sa première apparition dans la collection. Ses particularités : l’échappement Chronegry en nickel-phosphore insensible aux champs magnétiques et à haut rendement énergétique, un spiral en Parachrom bleu réalisé dans un alliage paramagnétique exclusif dix fois plus précis qu’un spiral traditionnel en cas de chocs et un oscillateur monté sur des amortisseurs de chocs haute performance Paraflex. Grâce à l’architecture de son barillet et au rendement de son échappement, ce calibre 3235 bénéficie d’une autonomie de 70 heures. Comme toutes les montres Rolex, cette Yacht-Master est certifiée Chronomètre Superlatif pour une précision de l’ordre de – 2/+ 2 secondes par jour.

Yacht Master © Rolex
Yacht Master © Rolex

Autre particularité de cette pièce, qui devient une constante à travers les nouveautés Rolex de l’année : l’omniprésence de l’or sous toutes ses formes. Cette Yacht-Master est ainsi proposée en or gris alors que la Sea-Dweller, montre des grands fonds équipée du même calibre 3235, se voit parée de Rolesor jaune (combinaison d’acier Oystersteel et d’or jaune 18 ct). La Cosmograph Daytona 2019 devient « précieuse et raffinée » avec son boîtier en or jaune 18 carats et son cadran pavé où diamants et laques noires évoluent en entrelacs autour des compteurs de couleur champagne. La tendance se confirme avec les Day-Date 36 proposées avec un cadran vert ombré, ou alors en pierres ornementales entourées d’une lunette sertie, sur boîtier en or Everose, jaune ou gris. Même constat avec les Datejust 36 et 31 qui s’affirment en Rolesor gris (combinaison d’acier Oystersteel et d’or gris) ou en Rolesor jaune ou Everose. Le seul modèle à garder son âme d’acier est finalement la GMT-Master II, qui arrive cette année avec un disque Cerachrom bleu et noir sur la lunette et un bracelet Jubilé. À n’en pas douter, les marins du XXIe siècle ne sont pas totalement insensibles aux attributs du luxe. Ou du moins ceux pour qui la régate s’impose comme une passion « terrestre ».

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